Dusautoir, Carter, Brive, réclamation... Nos Tops et Flops de la 26e journée

Nos Tops

• La dernière réussie de Dusautoir

Samedi soir face à Bayonne, Thierry Dusautoir a disputé le dernier match de son immense carrière. Une dernière réussie, aussi bien sur le terrain qu'en dehors. Pendant le match, le "Dark Destroyer" ne s'est évidemment pas échappé, "s'envoyant" comme toujours. Et Toulouse a écrasé l'Aviron (40-12). Avant et après la rencontre, "Titi" a eu droit à un bel hommage de tout un club, sa "deuxième famille". Les supporters toulousains l'ont ovationné à son entrée sur la pelouse, tout comme à sa sortie à une minute du coup de sifflet final. L'ancien capitaine des Bleus, très ému à la vue de sa famille en tribunes, a savouré ses ultimes minutes sur le terrain. Et comme lui a soufflé Maxime Chalon, l'arbitre de la partie : bravo pour votre carrière.

• Carter a sauvé le Racing

Samedi soir, on a longtemps cru que le Racing n'allait pas disputer les phases finales. Dépassés par la vitesse de jeu de l'UBB pendant plus d'une heure, les champions de France en titre étaient virtuellement sortis du Top 6 car dans le même temps, le Stade français faisait un sacré match à Montpellier. Finalement, les Racingmen ont sauvé leur peau en l'emportant de justesse (22-20). Grâce notamment à Dan Carter, auteur d'un essai décisif dans les dix dernières minutes. Et d'un match abouti en général (12 points et 2 franchissements également à son actif). C'est dans les moments difficiles que les grands joueurs sortent souvent de leur boîte.

• Brive a honoré ses anciens

Guillaume Ribes, Arnaud Méla et Jean-Baptiste Péjoine. Trois joueurs que l'on ne verra plus évoluer en Top 14. Des figures emblématiques de Brive qui ont eux aussi joué leur dernier match samedi soir. Pour les honorer, le CABCL a fait les choses en grand. Avec une belle victoire sur Castres, déjà (33-27). Un succès qui a même vu le talonneur s'offrir un doublé sur deux ballons portés ! Surtout, les Corréziens terminent cet exercice 2016/2017 à la 8e place, comme la saison passée. Tout de même remarquable pour le plus petit budget du Top 14.

• On n'arrête plus Dupont et Penaud

Ce sont les deux grandes révélations de la saison. Antoine Dupont et Damian Penaud, tous les deux 20 ans, n'en finissent plus d'émerveiller nos week-ends. Si on connaît depuis de long mois leur talent, ils ont encore confirmé et montré toutes leurs qualités samedi. Le demi de mêlée de Castres a inscrit un magnifique doublé, tout en vitesse et en évitement. Le centre de Clermont l'a imité, battant au passage 7 défenseurs pour 117 mètres parcourus. Qu'on se le dise : ces gamins-là représentent le futur du XV de France. Mais avant cela, Dupont et Penaud seront d'abord les facteurs X du CO et de l'ASM lors des phases finales.

Nos Flops

• La réclamation du Stade français, l'épisode de trop

Il est temps que cette saison se termine. Si elle fut passionnante jusqu'au bout pour la qualification, les affaires extra-sportives ont clairement gâché le spectacle. Entre la fusion avortée, les reports de deux matches de la 21e journée mais aussi la guerre entre la Fédération et la Ligue, les tribunaux ont pris énormément de place. Et a priori, ce n'est pas encore fini puisque le Stade français a porté réclamation contre Montpellier après la participation de Jacques Du Plessis à la victoire des Héraultais (27-26). La Ligue va examiner cette requête mercredi. Le Racing 92 est donc pour l'instant qualifié en barrages, dans l'attente de la décision de la LNR...

• Lyon et Pau n'y ont pas cru longtemps

Même s'ils n'étaient pas favoris pour décrocher la 6e place qualificative pour les barrages, Lyon et Pau pouvaient toujours y croire en cas de succès au même titre que Brive, le Stade français ou Bordeaux-Bègles. Les Corréziens ont fait le boulot, s'imposant à domicile face aux Castrais (33-27). Les Parisiens et les Girondins, eux, ont perdu avec les honneurs. Ce fut en revanche beaucoup plus compliqué pour les Palois à Toulon (32-12). Et que dire des Lyonnais qui avaient remanié leur équipe et ont encaissé sept essais sur la pelouse des Grenoblois (53-21) ? Un peu décevant comme conclusion d'une saison pour autant réussie pour les deux clubs.