D'abord serein, le Stade français s'est ensuite fait très peur

Le Stade français se relance à Jean-Bouin ! Les Parisiens sont venus à bout du leader du rochelais (avant le début de la 7e journée), qui encaisse une deuxième défaite seulement cette saison (31-26). Avec quatre essais signés Antoine Burban (19e, 40e), Raphaël Lakafia (48e) et de pénalité (65e), les champions de France 2015 ont pris le large en seconde période. La belle réaction du Stade rochelais lui permet malgré tout de repartir avec le bonus défensif.

Comme depuis le début de la saison, les Rochelais démarraient fort cette rencontre du dimanche après-midi sous la grisaille parisienne. Dix minutes de jeu pendant lesquelles les hommes de Gonzalo Quesada semblaient fébriles et affichaient nettement moins de maîtrise que leurs adversaire. Mais un choc entre Waisea et Vincent Rattez aura un effet d'électrochoc sur le jeu parisien : plaquage à retardement pour l'ailier fidjien qui sera exclu dix minutes. Comme transcendés, les Parisiens mettaient malgré tout la main sur le ballon et allaient inscrire le premier essai du match, en infériorité numérique par l'intermédiaire d'Antoine Burban (18e). Le début de soixante minutes de confiance rose et bleu.

La confiance, ce qu'il avait manqué à Brock James. Avec un dégagement et deux pénalités manquées (31e, 51e), l'ouvreur des Maritimes semblait à côté de son match. Bousculés dans leurs fondamentaux, les avants rochelais étaient en difficulté face à un puissant pack parisien qui était à l'origine du deuxième essai de Burban (39e). Une conquête parfaitement au point et une défense hermétique que les Rochelais ont mis du temps à faire plier.

Un réveil tardif

En fin de rencontre, les Maritimes avaient enfin trouvé la clé... Trop tard. Un essai de pénalité encaissé (65e) et la réaction du jeune Arthur Retière était immédiate (66e). Les Parisiens, qui comptaient jusqu'à 19 points d'avance, commençaient à s'effondrer. Jérémie Maurouard réduisait un peu plus l'écart (72e) et le doute était dans toutes les têtes parisiennes. Auteur d'une prestation majuscule et d'un essai tout en puissance (48e), Raphaël Lakafia a réussi à libérer les siens en grattant le ballon de la victoire. Une victoire indispensable au Stade français qui pousse un grand ouf de soulagement.