Urios : "Il va falloir qu'on se regarde dans une glace"

La semaine doit être studieuse et il y a dû y avoir quelques explications après le cuisant revers samedi contre La Rochelle (18-26)...

Christophe URIOS : Pas forcément plus studieuse que d'habitude mais plus engagée, c'est sûr et il y en avait besoin après notre petit match contre La Rochelle. On a pris une grosse claque et c'est impardonnable. Je n'ai pas digéré cette prestation. Je suis en colère et je crois que ça va durer. J'ai revu quatre fois le match et je le redis c'est impardonnable, inexplicable.

On a pris une grosse claque et c'est impardonnable. Je n'ai pas digéré cette prestation

Justement, comment expliquer cette défaite, son ampleur ?

C.U : Je me dis que c'est trop gros pour être vrai, c'est incroyable et ça ne nous ressemble pas, ça ne ressemble pas à tout ce que nous avons fait ensemble depuis des mois. La principale raison de cet échec, c'est l'état d'esprit et c'est pour ça que je dis que l'état d'esprit, c'est la priorité. Sur cette partie, on était prêt à faire des efforts, mais pas sur toute la durée nécessaire. On a attaqué ce match les mains en haut du guidon, voilà. Il va falloir que l'on se regarde dans une glace...

Il devait y avoir un turnover de gestion de groupe, il y en aura un d'action !

Samedi, vous vous déplacez à Paris chez un Stade Français qui visiblement a renoué avec de bonnes sensations...

C.U : Les Parisiens ont mis 60 points à Grenoble (54-20 lors de la 1re journée, NDLR), ils ont fait un bon match contre Clermont (30-30 samedi). Ils n'ont pas pu se dépatouiller de Brive (20-28, 2e journée), mais on sait que c'est compliqué avec les Brivistes... Le Stade français, c'est une équipe qui joue sur la largeur, qui met beaucoup de vitesse dans son jeu et qui est vraiment très forte en contre-attaque. Avec deux joueurs qui comptent beaucoup dans leur groupe, Julien Dupuy et leur capitaine, Sergio Parisse. Il devait y avoir un turnover de gestion de groupe, il y en aura un d'action ! Après, je ne suis pas alarmiste, mais il faut faire attention : on avait laissé filer un point contre Pau (victoire sans le bonus offensif, NDLR), deux à Bayonne (match nul), quatre contre La Rochelle, ça commence à faire beaucoup.