Face à Toulouse, on va bien voir si Pau a retenu les bonnes leçons

  • Pierrick Gunther (Pau) - octobre 2016
    Pierrick Gunther (Pau) - octobre 2016
  • Charly Malié (Pau) contre Bordeaux-Bègles - 1er octobre 2016
    Charly Malié (Pau) contre Bordeaux-Bègles - 1er octobre 2016
  • Simon Mannix (Pau) - octobre 2016
    Simon Mannix (Pau) - octobre 2016
  • Charly Malié (au centre) avec Pau
    Charly Malié (au centre) avec Pau
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TOP 14 - Déjà battus deux fois à domicile cette saison, la Section paloise a-t-elle retenu les leçons ? Espérons-le car le Stade toulousain va venir samedi au Hameau (14h45) avec la ferme intention de prendre des points là où les Palois ne peuvent se permettre d’en lâcher.

Comme l'an dernier après huit journées de championnat, la Section paloise est contrainte de garder un œil sur le rétroviseur. La voilà, en effet, reléguée à la 11e place du classement ex-æquo avec Castres et le Stade français, cinq points devant le premier relégable, Grenoble. Pourtant, au terme des six premières journées, les Palois occupaient une confortable 8e position et ambitionnaient un Top 6. Hélas, deux matches plus tard perdus, pourtant à portée, la situation des Vert et Blanc s'avère inconfortable.

Voilà qui n'est guère rassurant avant de recevoir Toulouse et d'entamer un bloc de cinq rencontres capital durant lequel ils croiseront également la route de La Rochelle, du Racing, de Brive et de Clermont. C'est sûr, il y a du lourd dans ce bloc en commençant par Toulouse ce samedi au Hameau, approuve Charly Malié. Toutefois, je pense que nous avons ce qu'il faut pour rivaliser avec ces équipes. Il suffit de poser notre jeu, d'être concentrés et de bien rentrer dans nos matches afin de ne pas courir ensuite après le score.

Charly Malié (Pau) contre Bordeaux-Bègles - 1er octobre 2016
Charly Malié (Pau) contre Bordeaux-Bègles - 1er octobre 2016

Le numéro 15 de la Section pointe à juste titre les deux gros travers de son équipe en ce moment : le manque de concentration et les entames de matches catastrophiques. Or, Toulouse, en situation délicate au classement (6e, 19 points), va sans nul doute venir en Béarn avec la ferme intention d'y signer une perf'.

La mêlée et la touche, points forts toulousains...

Un casse-tête pour les Palois, dos au mur et dont le manager Simon Mannix est toujours à la recherche de la bonne alchimie en mêlée. Inquiétant, d'autant que les Toulousains sont particulièrement bien armés dans ce domaine, comme ils l'ont prouvé dimanche dernier face à Wasps, ou lors de la dernière journée de Top 14, en mode rouleau-compresseur à Clermont. C'est dire que les Palois devront s'attacher à ne pas provoquer leurs adversaires dans ce secteur, tout comme en touche, autre point fort des Rouge et Noir.

Simon Mannix (Pau) - octobre 2016
Simon Mannix (Pau) - octobre 2016

Nous avons déjà concédé deux défaites à domicile face à Toulon et Bordeaux et ces deux matches, on se les mange nous-mêmes, poursuit Charly Malié. La première fois, on perd sur un mauvais choix et la seconde sur un coup du sort. Retenons ces leçons ! Sans vouloir jouer l'oiseau de mauvais augure, attention au proverbe "jamais deux sans trois" !

Pour éviter toute nouvelle surprise et même si le rugby commence devant, la Section devra s'appuyer sur ses points forts : faire circuler le ballon, envoyer du jeu au large et surtout ne pas attendre la seconde période pour prendre son destin en main. L'attaque au grand large, voilà un domaine dans lequel Charly Malié a pris une nouvelle dimension. Jouer aux côtés de compétiteurs tels Conrad Smith, Colin Slade et Tom Taylor qui favorisent le mouvement, c'est un vrai régal. D'autant que sur les plans de jeu, les coachs ne nous brident pas, reconnaît l'arrière.

Malié, travailleur acharné

Formé à l'école biterroise, club dans lequel il a longtemps évolué avant de rejoindre Montauban, Charly Malié a saisi l'opportunité paloise lorsqu'elle s'est présentée. Quand j'ai eu la proposition de la Section, j'ai pensé qu'il fallait la saisir afin de ne rien regretter. Aujourd'hui, je suis vraiment satisfait de mon choix. Après une saison passée à apprendre dans l'ombre de Damien Traille, il a su gagner la confiance de Simon Mannix. Garçon discret et travailleur, il ose entreprendre sur un terrain et sait rendre la confiance placée en lui.

Charly Malié (au centre) avec Pau
Charly Malié (au centre) avec Pau

Je travaille beaucoup dans mon coin pour répondre présent quand on fait appel à moi, souligne-t-il. En revanche, même si je suis quelqu'un de discret, j'aime plaisanter et chambrer. À 24 ans, l'arrière a une grosse marge de progression devant lui. Il compte bien profiter de l'expérience de partenaires prestigieux pour franchir de nouveaux paliers.

Aujourd’hui, il est à l'aise dans ses crampons en Béarn, même si le soleil brille moins souvent que sur les bords de la Méditerranée et qu'il a dû mettre entre parenthèses la plongée sous-marine, sa principale passion. Mon contrat se finit en juin mais plutôt que d'y penser, je préfère vivre au jour le jour. J'espère donner satisfaction et si j'ai la chance de rester ici, je serai content car on a tout ce qu'il faut pour réussir, conclut Charly Malié.

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