Après Toulon, Brive fait tomber le Racing

Quatrième déplacement de la saison et quatrième revers consécutif pour le champion de France sans décrocher le moins bonus défensif. Le Racing 92 a donc chuté sur la pelouse d’une équipe de Brive valeureuse, courageuse et déterminée à enchaîner les bonnes performances devant son public. D’abord joueuses, les deux formations se sont ensuite livrées un rude combat au retour des vestiaires, qui aura vu l’indiscipline décider du sort du match. Les Brivistes ont pu s’appuyer sur la botte de Gaëtan Germain auteur d’un 100% (6 sur 6).

Finalement, les Coujoux ne regretteront pas l’essai refusé à Sevanaia Galala suite à un en-avant contestable signalé contre Romain Cabannes (21’). L’ailier fidjien n’aura eu de cesse de provoquer et de chercher l’avancée. Malgré de belles intentions, le CABCL n’était pas récompensé à ce moment de la rencontre et se retrouvait mené depuis la 10e minute et cet essai de Juan Imhoff. L’ailier argentin profitant d’un bon travail de Leone Nakarawa pour exploiter un surnombre au large et de cette remise opportuniste de Rémi Tales (3-7).

Koyamaibole sur tous les fronts

On saluera la performance de l’ouvreur international, intéressant dans ses coups de pied de dégagement et d’occupation, bien que le Racing a eu du mal dans ses sorties de camp en première période. On retiendra surtout la performance de Sisa Koyamaibole. À 36 ans, le troisième ligne fidjien est plus que jamais un monstre et mérite l’ovation à sa sortie à 10 minutes du terme. Auteur du seul essai de ses troupes, d’une conclusion en puissance en sortie de mêlée (30’), il n’a de cesse cherché à faire avancer les siens et à les rassurer sous la pression.

Si le spectacle fut longtemps séduisant, on pourra regretter que les deux équipes se soient arrêtées de jouer après la pause avec cette fâcheuse manie de contester les décisions de Thomas Charabas. Je ne vais pas vous faire traverser tout le terrain en vous faisant avancer à chaque fois de 10 mètres, a-t-il lancé… La biscotte jaune fut aussi de sortie contre Virgile Lacombe (26’) et Thomas Acquier (65’), confirmant que l’indiscipline est un mal qui nuit aux deux équipes depuis le début de saison. Mais les plus malins cette fois, c'étaient les Coujoux.