Le Racing 92 a joué avec le feu

  • Joe Rokocoko (Racing 92) félicité par Leone Nakarawa après son essai contre Pau - 9 avril 2017
    Joe Rokocoko (Racing 92) félicité par Leone Nakarawa après son essai contre Pau - 9 avril 2017
  • Henry Chavancy (Racing 92)
    Henry Chavancy (Racing 92)
  • Mosese Ratuvou (Pau)
    Mosese Ratuvou (Pau)
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TOP 14 - Malgré une remontée folle des Palois sur la fin de la rencontre, les Racingmen ont réussi à s'imposer tout de même ce dimanche lors de la 23e journée (34-32). Les Béarnais échouent à deux points et accrochent le bonus défensif.

Le Racing 92 s’est imposé in extremis ce dimanche face à Pau (34-32). Les Franciliens ont largement maîtrisé les 50 premières minutes avec quatre essais inscrits par Rokocoko (6e), Imhoff (17e), Tameifuna (30e) et Chavancy (51e) et un 100% au pied de Dan Carter (6/6). Mais c’était sans compter sur un incroyable retour des Palois dans le deuxième acte (24 points inscrits) avec quatre essais marqués par Moa (58e), Votu (70e), Buros (73e) et Ramsay (78e) alors que Lespiaucq avait déjà marqué avant la pause (39e). Les Palois enchaînent une troisième défaite consécutive mais ramènent un précieux point de bonus défensif. Les Franciliens se sont fait peur mais restent engagés dans cette bataille du haut de tableau.

Henry Chavancy (Racing 92)
Henry Chavancy (Racing 92)

Ce dimanche à Colombes, on a bien failli voir un remake de "L’arroseur arrosé" dans l’antre olympique et bouillante d’Yves-du-Manoir. Les Racingmen, leurs "gros" très costauds et leurs trois-quarts en cannes, marchaient sur les Palois pendant plus d’une mi-temps avec une facilité déconcertante vu leur saison en dents de scie. La défense béarnaise et ses 20 plaquages manqués en première période souffrait le martyre tout comme Tom Taylor commotionné après une grosse charge de Lacombe et obligé de sortir définitivement. Mais au final, il y avait bien un hic dans les rouages franciliens bloqués sur la fin de match.

Des Racingmen et des Palois à deux visages

Bousculés et imprécis en première période, les Béarnais montraient un tout autre profil dans la deuxième. Certainement que les vociférations de Simon Mannix, la très belle rentrée de Taniela Moa et les percées de Fumat ont impulsé le déclic dans les rangs béarnais car la Section a réalisé un finish incroyable dans les Hauts-de-Seine avec un large 24-7 infligé aux franciliens. Fébrilité ? Suffisance ? Ce qui est sûr c’est que les Racingmen ont fait preuve d’impuissance alors qu’ils avaient le bonus offensif en poche avant cette remontée fantastique à l’heure de jeu. Mais malgré trois essais dans les dix dernières minutes et le fractionné du technicien néo-zélandais sur son banc, il manquait quelques minutes à la Section pour créer l’exploit à Colombes, ce qui aurait été une première.

Mosese Ratuvou (Pau)
Mosese Ratuvou (Pau)

Ce n’était pas ce que l’on espérait, lâchait Romain Buros au micro de nos confrères de Canal +. On comprend évidemment la déception du jeune arrière des U20 car Pau est désormais rattrapé au classement par le Racing 92 (égalité à 53 points). Les Palois avait bien trop de retard pour espérer mieux (même si on y a cru) et sont désormais septièmes du championnat. Ce petit point de bonus défensif peut donc avoir son importance dans ce sprint final. Le Racing 92 intègre provisoirement le Top 6 mais ne se rassure pas. Malgré un premier visage serein, pragmatique et même tueur, l’inconstance francilienne a bien failli coûté très chère aux joueurs de Laurent Labit et Laurent Travers.

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