Après les tumultes, Paris a retrouvé Jean-Bouin et le sourire
TOP 14 - Ce dimanche soir, le Stade français a réussi à l'emporter à Jean-Bouin face à Toulon en match de clôture de la 22e journée de championnat (17-11). Les Parisiens se sont imposés grâce notamment à un essai de Waisea et des pénalités de Jules Plisson. Le RCT repart sans point de bonus.
Nul besoin de rappeler ce par quoi les Parisiens sont passés ces derniers jours, et cette victoire leur permet de souffler un bon coup. Le ton avait été donné dès l’échauffement puisque les joueurs portaient la tunique des Champions de France 1998, dans un stade tout rose qui a poussé les siens et qui s’est vu récompensé de ce soutien. Cependant, ce duel a accouché d’un bien triste spectacle avec très peu d’occasions, de nombreuses mêlées et beaucoup d’indiscipline. Une fois de plus, les Toulonnais repartent à vide en déplacement.
24. C’est le nombre de mêlées qu’il y aura eu dans ce match avec une phrase forte de Thomas Charabas prononcée à la 67e minute : Je ne sais pas ce que je dois vous dire pour que les mêlées se passent bien. La réponse ? Pas grand chose. On aura passé presque 17 minutes à jouer des mêlées et malgré 4 cartons jaunes (6 au total) sortis par l’arbitre contre les Parisiens Van der Merwe (21e), Alo-Emile (53e) et Slimani (76e) et le Toulonnais Fresia (53e), rien n’a changé. On notera quand même que les Varois ont dominé dans ce secteur.
De solides défenses, peu de jeu et des cartons
Deux essais ont tout de même été inscrits, et grâce à sa 11e réalisation de la saison, Waisea a pris seul la tête du classement des meilleurs marqueurs. Le Fidjien s’est défait de plusieurs plaquages, dont un très rude de Barba, pour terminer en puissance une belle percée sur l’aile (48e, 17-3). De la puissance, il en a aussi fallu à Mathieu Bastareaud pour marquer en sortie de mêlée, sur un petit côté, et relancer alors le suspens (59e, 17-8). Un suspense entretenu par le manque d’efficacité au pied de Jules Plisson à 4 sur 8 sur le match.
Mais dans ce contexte, il faut retenir les sourires des joueurs de la Capitale qui sont venus offrir leurs maillots au public après le bourdon de Notre-Dame. Ce rendez-vous était charnière pour la fin de saison et ils ont répondu présents. Les Parisiens ont globalement dominé les débats, ne serait-ce que dans l’occupation et sortent vainqueurs au forceps. Pas de régalade à suivre ce combat fermé, âpre, dense et peu rythmé. Quand aux Toulonnais, ils n’ont pas livré la meilleure des répétitions avant un quart de finale européen à Clermont.
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