18 pénalités et pas un carton... le Racing s'en est tiré à bon compte

  • Dimitri Szarzewski (Racing 92) avec Salem Attalah - 4 septembre 2016
    Dimitri Szarzewski (Racing 92) avec Salem Attalah - 4 septembre 2016
  • Yannick Nyanga (Racing 92) - 4 septembre 2016
    Yannick Nyanga (Racing 92) - 4 septembre 2016
  • Dimitri Szarzewski, le talonneur et capitaine du Racing 92 - 4 septembre 2016
    Dimitri Szarzewski, le talonneur et capitaine du Racing 92 - 4 septembre 2016
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TOP 14 - La discipline a été le seul point noir d'un dimanche soir quasi-parfait pour le Racing contre Toulouse, d'un point de vue comptable (28-14). Mais si M.Attalah a beaucoup sifflé contre les Franciliens, il n'a pas non plus dégainé le carton jaune. Les Rouge et Noir n'ont pas eu cette chance.

Face à un Stade toulousain naturellement concurrent pour le bouclier de Brennus, le Racing a réussi deux exploits remarquables. Le premier : marquer trois essais à l'équipe la plus hermétique du dernier championnat et qui avait redémarré la saison sur les mêmes bases (un essai en deux matches, après 150 minutes de jeu). Le second, éviter un carton jaune qui lui pendait au nez à l'en décrocher du visage. Comment a t-il fait ? C'est sûr qu'on l'a pensé sur le terrain, souffle Sofiane Guitoune. En mêlée fermée, ils ont été sanctionnés plusieurs fois de suite et ils auraient pu prendre quelque chose. Nous, on a la double peine avec un essai de pénalité et un carton jaune et eux ils s'en tirent sans rien après avoir été autant pénalisé.

Yannick Nyanga (Racing 92) - 4 septembre 2016
Yannick Nyanga (Racing 92) - 4 septembre 2016

En tout, 18 pénalités sifflées contre le Racing 92, contre 8 pour les Haut-Garonnais. Ce sont pourtant eux qui ont reçu un carton jaune, plus précisément Dorian Aldegheri. Une sanction qui est venue s'ajouter à l'essai de pénalité accordé sans somation aux Racingmen, la double peine dont fait référence Sofiance Guitoune et qu'a également regretté son entraîneur Ugo Mola après la rencontre. On serait presque tenté de dire que Toulouse a été, sur ce match, arbitré comme une petite équipe, signe aussi que les temps changent.

8 trentenaires et que des plus de 25 ans dans le XV de départ francilien

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette différence de traitement. L'aura acquise par le club francilien, d'abord, depuis son sacre, qui peut jouer en sa faveur surtout à domicile. Sa composition d'équipe, aussi, avec que des joueurs facilement identifiables par le corps arbitral car très expérimentés en Top 14 où sur la scène internationale. Au coup d'envoi de Racing-Toulouse, 8 Ciel et Blanc avaient plus de 30 ans et aucun n'avait moins de 26 ans. Côté haut-garonnais : seulement trois trentenaires et pas moins de six joueurs de moins de 26 ans, dont toute la première ligne et 50 % du huit de devant.

Dimitri Szarzewski, le talonneur et capitaine du Racing 92 - 4 septembre 2016
Dimitri Szarzewski, le talonneur et capitaine du Racing 92 - 4 septembre 2016

Le poids de Dimitri Szarzewski, 33 ans et 83 sélections, n'était évidemment pas le même que celui de son jeune homologue toulousain Julien Marchand, dans les échanges avec M.Attalah. Il ne s'agit bien sûr pas d'affirmer que ce dernier avait choisi son camp, mais nul doute que cette grande expérience du haut niveau francilienne, celle-là même qui a manqué à Samuel Marques pour concrétiser les temps forts de son équipe tandis que Dan Carter trouvait à chaque fois le cadre, a joué, ne serait-ce qu'un tout petit peu, dans sa manière d'arbitrer. En devenant vice-champion d'Europe et champion de France, le Racing 92 a basculé dans une autre dimension. En imposer à tout le monde, même aux arbitres, fait aussi partie du package.

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