Le Racing s'est défoulé sur Bayonne

  • Marc Andreu (Racing 92) - 11 février 2017
    Marc Andreu (Racing 92) - 11 février 2017
  • Franck Pourteau (Racing 92) face à Bayonne - 11 février 2017
    Franck Pourteau (Racing 92) face à Bayonne - 11 février 2017
  • Leone Nakarawa (Racing 92) face à Bayonne - 11 février 2017
    Leone Nakarawa (Racing 92) face à Bayonne - 11 février 2017
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TOP 14 - Après deux défaites à Toulon et Lyon, le Racing 92 a retrouvé le chemin du succès ce samedi soir en écrasant Bayonne (59-20). Les Franciliens ont passé neuf essais à l'Aviron pour décrocher le bonus offensif. Les champions de France en titre remontent à la 7e place du classement, à un petit point de Toulouse. Les Basques restent eux derniers, à 13 longueurs de Lyon, premier non relégable.

Contrat rempli pour le Racing 92, qui s’impose avec le bonus offensif face à Bayonne et retrouve des couleurs en championnat (59-20). Malgré une entame poussive, les Franciliens avaient déjà ce petit point supplémentaire en poche à la pause (26-13) grâce à quatre essais de Dulin (17e), Chavancy (22e), Grobler (32e) et Szarzewski (40e). Le deuxième acte était une formalité pour les Racingmen, qui plantaient cinq autres essais par l’intermédiaire de Grobler (43e), Thomas (46e, 63e), Hart (74e) et Andreu (77e). Bayonne a pourtant envoyé du jeu à l’image de ses deux essais signés Martial (27e) et Ayarza (66e) mais le club basque repart bredouille de Colombes.

Après une prestation aboutie contre Brive, on s’attendait à découvrir un nouveau visage bayonnais à l’extérieur face à un Racing affaibli par les nombreuses blessures. On y a cru pendant trente minutes grâce à cette hargne défensive, cette volonté de faire de ce match en retard une orgie de jeu à l’image de cette inspiration de Du Plessis au pied pour l’essai de Martial. Mais face au champion de France en titre, l’illusion n’a justement duré qu’une demi heure. Ensuite s’est joué un véritable récital francilien mené à la baguette depuis son troisième rideau par l’arrière du XV de France, Brice Dulin, et par ce jeune ouvreur, Franck Pourteau, qui vivait sa première titularisation avec les pros.

Franck Pourteau (Racing 92) face à Bayonne - 11 février 2017
Franck Pourteau (Racing 92) face à Bayonne - 11 février 2017

La blessure de Lauret, seul ombre au tableau du Racing

Vincent Etcheto voulait que ses joueurs arrivent à tenir au moins 50 minutes mais dès la pause, les Ciel et Blanc tenaient leur bonus offensif. Un petit point supplémentaire qui coutait cher d’ailleurs aux Franciliens, qui perdaient Wenceslas Lauret sur l’action. Sérieusement touché au tibia, il a directement quitté le stade en béquille pour aller passer des examens ce qui ne présage rien de bon quand à la gravité de sa blessure.

Pendant ce temps, les joueurs basques en faillite dans leur jeu au pied de dégagement n’arrivaient pas à repousser les Racingmen, malgré cette volonté éternelle de jouer même depuis leur en-but. Une pluie d’essais plus tard (11 au total), le Racing 92 restait invaincu à Colombes (59-20). Provisoirement septièmes avant l’autre match en retard de ce dimanche entre Pau et Lyon (12h30), les Ciel et Blanc font le plein de confiance en plus de se relancer dans la course au Top 6. Bayonne n’a toujours pas marqué le moindre point à l’extérieur et reste englué dans le mauvais rôle de lanterne rouge du championnat.

Leone Nakarawa (Racing 92) face à Bayonne - 11 février 2017
Leone Nakarawa (Racing 92) face à Bayonne - 11 février 2017
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