Une fusion pour contrer le rachat du Stade français par les Qataris ?

  • Le public du Stade français
    Le public du Stade français
Publié le
Partager :

TOP 14 - Jacky Lorenzetti et Thomas Savare ont-ils donné toutes les raisons de la fusion entre le Stade français et le Racing 92 ? La soudaineté de l'annonce laisse perplexe surtout quand l'un dément une approche de la part des Qataris et que l'autre a affirmé ce mardi ne pas vouloir "se retrouver avec une concurrence peut-être faussée".

La fusion entre le Stade français et le Racing 92 est une véritable bombe comme l'a souligné à juste titre Thomas Savare lundi en conférence de presse. Mais la soudaineté de l'annonce en a surpris beaucoup. L'intérêt du rugby francilien a notamment été évoqué tout comme la volonté de réunir un seul et même public derrière une seule entité au sein de la capitale pour devenir "une vraie référence" du rugby. Mais reste à savoir si tous les propos pronononcés l'ont été avec sincérité ou non. Car ce mardi, une ombre venant du Qatar plane au-dessus de ce projet de fusion.

Et c'est Jacky Lorenzetti qui a vendu la mèche. L'homme d'affaires à la tête du Racing 92 avait rejeté il y a plusieurs mois le projet de fusion. Avant de faire machine arrière. La raison ? La rumeur d'un rachat du Stade Français par QSI, fonds d'investissement souverain de l'émirat du Qatar. La crainte de voir le Stade français trouver une solution autre que la fusion m'a interpellé en effet. Mais ce n'est pas avaler le Stade français, mais plutôt l'additionner plutôt que de prendre le risque de se retrouver avec une concurrence peut-être faussée, a-t-il déclaré ce mardi matin sur les ondes de Radio France.

"C’était soit ça, soit le Qatar qui arrivait..."

Thomas Savare, lui, a toujours démenti l'intérêt et l'approche en provenance du Qatar. Tout comme QSI, déjà à la tête du club de football du Paris Saint Germain. C’était soit ça, soit le Qatar qui arrivait, le choix a été facile à faire. C’était une question de survie… pour le Racing, a souligné dans les colonnes du Parisien un dirigeant d’un des deux clubs. On pourrait peut-être y voir plus clair un jour quant aux réelles motivations de cette fusion...

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?