Les 6 joueurs entendus dans le cadre d'une plainte pour viol réintégrés à Grenoble

Par Rugbyrama
  • Chris Farrell (Grenoble) - 22 mars 2017
    Chris Farrell (Grenoble) - 22 mars 2017
  • Affaire FCG
    Affaire FCG
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TOP 14 - Le club de Grenoble a décidé ce mercredi de réintégrer les six joueurs entendus dans le cadre de l'enquête sur un viol présumé à Bordeaux, aucune charge n'ayant été retenue contre eux après leur garde à vue la semaine dernière.

Les six joueurs de Grenoble entendus dans le cadre d'un plainte pour viol ont réintégrés au club. Ces six joueurs du FCG avaient été mis à pied "à titre conservatoire", le 17 mars, dès l'annonce de leur convocation par les policiers bordelais chargés de l'enquête, qui sont venus les interroger à Grenoble. Le club "avait pris cette décision tout en précisant que les joueurs devaient bénéficier de la présomption d'innocence", rappelle-t-il dans un communiqué publié ce mercredi soir.

"À ce jour, aucune charge n'ayant été retenue contre les joueurs à la suite de leur garde à vue à l'hôtel de police de Grenoble, le FC Grenoble Rugby a décidé de lever la mise à pied et de réintégrer ces joueurs, tout en se réservant le droit de prendre d'autres mesures dans l'hypothèse où de nouvelles informations seraient portées à sa connaissance dans le cadre de la poursuite de l'enquête préliminaire", souligne le club.

Le FC Grenoble "tient à réaffirmer une nouvelle fois que son unique volonté est la manifestation de la vérité".

Statement FC Grenoble Rugby https://t.co/lo0exFd7MM #FCG pic.twitter.com/q4EQmEH24t

— FC Grenoble Rugby ?? (@FCGrugby_en) March 29, 2017

Les six joueurs du FCG avaient été convoqués le 22 mars et entendus sous le régime de la garde à vue. Trois d'entre eux - l'Australien Peter Kimlin, le Néo-Zélandais Dylan Hayes et l'Irlandais Chris Farrell - étaient ressortis libres le soir même. Les trois autres - l'Irlandais Denis Coulson, le Néo-Zélandais Rory Grice et le Français Loïck Jammes - dont la garde à vue avait été prolongée, étaient ressortis libres le lendemain.

Affaire FCG
Affaire FCG

Le procureur de la République à Bordeaux, Marie-Madeleine Alliot, avait alors indiqué que l'enquête allait se poursuivre "dans les prochains jours afin de recueillir des éléments complémentaires utiles à la manifestation de la vérité" et d'apprécier "les suites à donner".

L'enquête avait été déclenchée à la suite d'une plainte déposée par une jeune femme de 21 ans dénonçant des faits de viol à l'encontre de joueurs grenoblois, qu'elle avait rencontrés en discothèque après leur défaite (14-46) contre le club girondin de l'UBB le 11 mars.

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