Le Stade français s'offre le derby et le droit d'y croire

  • La joie des joueurs du Stade français - 30 avril 2017
    La joie des joueurs du Stade français - 30 avril 2017
  • Le coup de poing de Pascal Papé (Stade français) à Henry Chavancy (Racing 92) - 30 avril 2017
    Le coup de poing de Pascal Papé (Stade français) à Henry Chavancy (Racing 92) - 30 avril 2017
  • Maxime Machenaud (Racing 92) face au Stade français - 30 avril 2017
    Maxime Machenaud (Racing 92) face au Stade français - 30 avril 2017
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Ce dimanche, le Stade français s'est offert le derby face au Racing 92 à Jean-Bouin (27-23). Les Parisiens ont inscrit trois essais signés Parisse, Camara et Danty contre des réalisations de Laulala et Tameifuna en faveurs des Racingmen. Les deux formations, qui ont évolué à 14 après les cartons rouges de Papé et Lauret, joueront la qualification pour les barrages lors de la dernière journée.

Le Stade français n'a pas dit son dernier mot dans la course à la qualification ! Dans un derby qui a vu M. Raynal sortir deux cartons rouges contre Papé et Lauret (38e), ce sont les Parisiens qui ont pris le meilleur sur leurs voisins (27-23). Trois essais signés Parisse (34e), Camara (41e) et Danty (46e) ont fait la différence devant un Racing 92 qui était tout proche de l'emporter après des répliques de Laulala (40e) et Tameifuna (62e). Le Stade français aura son destin entre les mains la semaine prochaine sur la pelouse de Montpellier. Pour le Racing 92, ce point de bonus défensif s'avère précieux avant de recevoir l'UBB.

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— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) April 30, 2017

Enfin du rugby, après tant de péripéties. Malmenés par un projet de fusion finalement avorté il y a plus d'un mois, le Stade français et le Racing 92 se retrouvaient sur le pré de Jean-Bouin pour un derby à la saveur particulière. Ou quand un feuilleton extra-sportif rencontre un duel fratricide pour les phases finales.

Papé voit rouge pour sa dernière

Des défenses imperméables, quelques éclairs bien trop rares, puis une tension grandissante. Cette rencontre nous a offert la panoplie presque complète d'un derby. Peu avant la pause, Pascal Papé et Wenceslas Lauret ont même tenter d'imiter le duel titanesque entre Anthony Joshua et Wladimir Klitschko. Mal leur en a pris : deux cartons rouges en réponse de deux coups de poing. Pascal Papé a ainsi encaissé le 35e carton de sa carrière (4e rouge) et a fait ses adieux à Jean-Bouin par la petite porte. Ou la grande selon certains. Le deuxième ligne pourrait même être privé de finale de Challenge Cup en cas de suspension.

Le coup de poing de Pascal Papé (Stade français) à Henry Chavancy (Racing 92) - 30 avril 2017
Le coup de poing de Pascal Papé (Stade français) à Henry Chavancy (Racing 92) - 30 avril 2017

Les Parisiens dansent sous la pluie

Ce tournant du match en a croisé un autre au retour des vestiaires. Difficile de dire qui des exclusions définitives ou de la pluie qui s'est invitée sur Jean-Bouin a débloqué la situation. Qu'importe, à 14 contre 14, les espaces se sont logiquement crées. Les organismes se sont éprouvés et le Stade Français s'est lui mis à briller. Deux essais plantés par Camara et Danty dès l'entame de la seconde période ont propulsé les Parisiens.

Maxime Machenaud (Racing 92) face au Stade français - 30 avril 2017
Maxime Machenaud (Racing 92) face au Stade français - 30 avril 2017

Malgré l'humidité, l'une des plus mauvaises conquêtes de ce championnat a tenu bon. À l'image de cette ultime mêlée renversée par Slimani et les siens. Mettant un terme aux ardeurs retrouvés de Franciliens nettement au-dessus dans le money-time. Les deux formations sont toujours en lice pour accrocher une place de barragiste. Mais au-delà des enseignements comptables, le Stade français et le Racing 92 se sont réconciliés avec le rugby. En nous rappelant au passage que ce derby de la capitale mérite bien d'exister encore.

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