Le Racing 92 a perdu le derby mais sort bien vainqueur de cette avant-dernière journée

  • Les joueurs du Racing avec leur public après le derby - 30 avril 2017
    Les joueurs du Racing avec leur public après le derby - 30 avril 2017
  • Teddy Thomas (Racing 92) ballon en mains - 30 avril 2017
    Teddy Thomas (Racing 92) ballon en mains - 30 avril 2017
  • Juan Imhoff (Racing 92)
    Juan Imhoff (Racing 92)
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Défait ce dimanche à Jean-Bouin (27-23), le Racing 92 a eu l’excellente idée de prendre bonus défensif. Un point qui, combiné aux résultats très favorables de ses rivaux, le place dans une position de confort dans le sprint pour les phases finales.

On a failli faire la remontada ! tels sont les premiers mots de Laurent Labit au sortir d’un derby capital pour la qualification en barrages (27-23). Un trait d’esprit qui traduit une déception nuancée du coentraîneur du Racing 92 : On venait prendre 4 points et on n’en prend qu’un seul. Ce n’est malgré tout pas une mauvaise opération et on est satisfait de ce point de bonus défensif. Comment pourrait-il en être autrement puisqu’il permet au Racing 92 d’être sixième et non huitième, comme cela aurait été le cas avec une défaite sèche.

"Tant mieux pour nous"

Ce butin de guerre, Labit et tous les Ciel et Blanc l’ont pourtant vu vaciller. Au début de la seconde période, où ils ont compté jusqu’à quatorze points de retard sur le Stade français, mais aussi et surtout dans les dernières secondes du derby. La mêlée parisienne venait alors d’obtenir une pénalité à 55 mètres en face des poteaux, une munition dont n’a pas voulu Jules Plisson : J’étais dans la tribune, je les ai vus s’embrasser et je me suis dit : ‘'Allez, tape en touche !', raconte Labit.

Teddy Thomas (Racing 92) ballon en mains - 30 avril 2017
Teddy Thomas (Racing 92) ballon en mains - 30 avril 2017

J’avais vraiment peur qu’il la tente avec l’appui du vent. Dans l’affolement, les Parisiens ont simplement pensé à gagner le match mais ils auraient aussi pu penser à nous enlever ce bonus qui se révèlera peut-être décisif lors de la dernière journée. Tant mieux pour nous ! Un poids en moins pour l’ancien Castrais, qui avait sensibilisé son groupe toute la journée de dimanche sur la nécessité de prendre au moins un point pour rester maître de son destin.

Clermont et Toulon ont ouvert un boulevard au Racing

Si la victoire n’était pas essentielle, c’est bien parce qu’en termes de résultats, le week-end a été des plus positifs pour les Racingmen. Avant ce point chèrement glané à Jean-Bouin, ils avaient reçu deux bonnes nouvelle la veille : Il y a eu cette victoire de Toulon à Bordeaux-Bègles (13-26) et on n’aurait pas misé non plus sur un succès de Clermont à Lyon (20-23) avec une équipe complétement remaniée, se réjouit Labit. Tous ces résultats nous ont fait reprendre goût à notre saison, car on s’est dit que cela allait peut-être enfin tourner dans le bon sens.

Juan Imhoff (Racing 92)
Juan Imhoff (Racing 92)

Le Racing n’a plus en effet qu’à vaincre chez lui une équipe girondine en roue libre pour s’assurer de terminer dans le top 6 : On est maintenant à 80 minutes d’un barrage, conclut le responsable des lignes arrières francilien. On va se concentrer sur nous cette semaine pour battre l’UBB, qui viendra chez nous sans pression du résultat et on va aussi compter sur Toulon et Montpellier pour faire le travail. Souvent orageux cette saison, le ciel de Colombes s’est considérablement éclaircit en l’espace d’un week-end, au meilleur des moments.

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