Wisniewski : "Si on arrive à sauver Grenoble, ce sera comme un véritable titre"

  • Jonathan Wisniewski (Grenoble)
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  • Jonathan Wisniewski (Grenoble) - 24 septembre 2016
    Jonathan Wisniewski (Grenoble) - 24 septembre 2016
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TOP 14 - Jonathan Wisniewski a pris le temps de revenir pour nous sur le début de saison cauchemar de Grenoble, lanterne rouge du Top 14, et d’évoquer la réception capitale de Bayonne samedi (18h30). Pour le capitaine du FCG, il faut un déclic pour lancer une dynamique et aller chercher ce maintien qui serait "un bel exploit" après six défaites en sept matches.

  • Le début de saison : "Un cauchemar"

C’est un cauchemar, admet Jonathan Wisniewski. On a six points, on est derniers, on fait un début de saison catastrophique. Il y a tous les petits détails qui ne veulent pas tourner, est-ce qu’on fait tout aussi pour qu’ils tournent en notre faveur ? Il y a eu des petites erreurs qu’on a tous fait individuellement. Staff, joueurs, on est tous dans la même aventure. On a eu des explications, des discussions, on a mis des choses à plat, on a changé des choses et aujourd’hui les joueurs sont le cœur du projet et on a envie de s’y investir au maximum. On se dit qu’à un moment donné, ça ne peut pas tourner que contre nous.

Jonathan Wisniewski (Grenoble)
Jonathan Wisniewski (Grenoble)
  • L’hécatombe de blessés : de la malchance mais pas que…

Cette semaine encore, Grenoble est privé d’une quinzaine de joueurs sur blessure. S’il y a une part de malchance, la préparation physique très exigeante, a aussi laissé des traces. Il y a eu un nouveau mode de fonctionnement, un nouveau mode de réflexion, une nouvelle façon de travailler. Il a fallu s’y habituer, explique Jonathan Wisniewski. C’est vrai qu’on a dû travailler très, très dur. On a eu pas mal de blessés à la sortie parce que ce travail a été très dur. On a cette échéance qu’il faut absolument passer contre Bayonne, après des joueurs vont revenir.

  • Les problèmes récurrents en défense

La saison dernière, Grenoble a terminé 12e défense avec 779 points encaissés en 26 journées. Cette saison après sept matches, le FCG est dernier avec déjà 247 points concédés. On est train de faire un gros cycle de défense. Il y a eu du mieux à Toulouse (défaite 31-3, sans concéder de points pendant la dernière demi-heure, ndlr) même si ce n’est pas le top du top, estime le demi d’ouverture. À nous de continuer à progresser, pour que ce secteur devienne le plus performant possible. Notre système est bon en attaque, on est capables de faire de bonnes choses et de marquer. En défense, à nous de faire basculer la chose.

Jonathan Wisniewski (Grenoble)
Jonathan Wisniewski (Grenoble)
  • Son rôle en tant que capitaine : "Rester positif et être irréprochable au quotidien"

Depuis cette saison, Jonathan Wisniewski a succédé à Fabien Gengenbacher en tant que capitaine du FCG. Dans ces moments difficiles, l’ancien Racingman appréhende son rôle de cette manière : Rester positif, être le meilleur sur le terrain et irréprochable au quotidien. Le message est là. Il y a plein de joueurs qui l’appuie, le valide et m’aident énormément. Que les joueurs disent : ‘On a un capitaine qui montre l’exemple, on va essayer de faire autant que lui'.

  • "Maintenant, c’est un exploit qu’il faut faire" pour se maintenir

Le FCG déjà en Pro D2 la saison prochaine ? Wisniewski ne prête pas plus d’attention que ça à ce qui se dit ou s’écrit : La seule chose qui m’importe, c’est le soutien de ma famille, de mes proches, des gens qui viennent au stade et qui croient en nous et ceux qui ont envie de se battre pour ce projet, ce club, pour faire un bel exploit. Oui, maintenant c’est un exploit qu’il faut faire (pour se sauver), mais je suis persuadé qu’on n’est pas passés d’une équipe qui faisait des belles choses l’an dernier à une équipe qui n’est plus capable de faire deux passes. Maintenant, il faut enclencher une dynamique. Parfois il suffit d’un match, d’un déclic… À un moment donné, si nous on n’y croit pas, personne ne peut y croire pour nous. La meilleure chose qu’on a à faire c’est de s’investir à fond et donner le maximum. Il reste de la place. Il y a beaucoup de joueurs qui n’ont pas remporté de titre majeur en Top 14, moi le premier. Si on arrive à sauver ce club, ce sera un véritable titre. Ce serait une fierté pour le club et pour nous.

Jonathan Wisniewski (Grenoble) - 24 septembre 2016
Jonathan Wisniewski (Grenoble) - 24 septembre 2016
  • Le match crucial face à Bayonne : "Bien sûr que c'est malheur au vaincu"

L’Aviron bayonnais est aussi dans la zone rouge, treizième, avec seulement deux points de plus que Grenoble. Avec Bayonne, on est dans la même situation. Bien sûr que c’est malheur au vaincu, confirme le capitaine du FCG. Ce match va compter double, encore plus pour nous parce qu’on reçoit. À nous de trouver du positif, de faire le meilleur match possible samedi en ne regrettant rien à la fin. […] Ce match est capital pour nous car il nous permettrait de quitter cette dernière place. Il nous libèrerait un peu de cette tension et enverrait ce gros stress de cette place sur Bayonne. On ne serait pas sauvés mais au moins on reviendrait à quelques points des premiers non relégables (le FCG en compte 7 de retard sur le Lou actuellement, ndlr). En termes d’oxygène, ça permettrait de faire du bien aux têtes, de se retrouver avec le sourire dans le vestiaire. Ce serait quelque chose de très agréable aussi.

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