Galan : "On ne va pas se plaindre"

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TOP 14 - Après la belle succès des siens sur la pelouse du dauphin lyonnais (9-17), Gillian Galan savourait la belle prestation de son pack, ainsi qu’une période des doublons mieux négociée que ces dernières saisons.

Quel est votre premier sentiment, après ce joli coup réalisé sur la pelouse du dauphin ?

G.G. : La satisfaction, c’est d’abord d’avoir réalisé un très bon match en conquête. Notre contre en touche a été performant, notre mêlée et nos ballons portés également, Julien Marchand a effectué un 100 % sur ses lancers… Toute l’équipe s’est bien battue et n’a rien lâché même en infériorité numérique, c’est ce qui fait notre force. Nous sommes très heureux de l’avoir emporté ici, mais il ne faut pas s’enflammer.

Avez-vous craint de passer à côté d’une victoire qui semblait vous tendre les bras en première période, à l’image de ce quart d’heure de domination stérile qui vous a vu terminer deux fois dans l’en-but sans ramener de points ?

G.G. : C’était forcément frustrant de passer autant de temps près de leur ligne, parfois même derrière, et de rentrer aux vestiaires en étant menés 3-0… Ce manque d’efficacité dans les zones de marque fait partie de nos points faibles, mais heureusement cela ne nous a pas trop porté préjudice aujourd’hui. À nous toutefois de continuer à travailler pour être encore plus froids et efficaces.

Ce déchet près des lignes vous a certainement coûté un bonus offensif Y a-t-il la place pour ce genre de regret ?

G.G. : Je ne sais pas… Mais c’est vrai que sur cette dernière mêlée qui peut nous donner le bonus offensif, nous avons un peu renoué avec nos défauts de la première mi-temps… C’était un moment bizarre, à la fois stressant mais joyeux, puisque la victoire était assurée. Et c’était bien le plus important.

Pour la première fois depuis longtemps, Toulouse sort avec succès des doublons de novembre. Anecdotique ?

G.G. : Je ne sais pas. Anecdotique, peut-être pas… L’an dernier et il y a deux ans, cette période avait été très préjudiciable pour nous. On ne va pas se plaindre de l’avoir traversée plus efficacement que ces dernières saisons, cela fait même beaucoup de bien à la tête, car ça commençait à devenir récurrent. Certes, il y avait moins de Toulousains concernés que d’habitude par la tournée de novembre et cela a peut-être contribué à nos meilleures performances, mais le club comptait quand même huit internationaux… C’est pourquoi il faut bien savourer ce succès à Lyon, même si on sait pertinemment qu’il faudra réaliser une toute aussi bonne performance la semaine prochaine face à Castres, qui se déplacera pour gagner.

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