Agacé par les sorties de Guitoune, Le Bourhis et Etcheto, Ibanez a réglé ses comptes

  • Raphaël Ibanez, le manager de Bordeaux-Bègles
    Raphaël Ibanez, le manager de Bordeaux-Bègles
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TOP 14 - Il ne fallait pas le chercher. Visiblement remonté par les sorties médiatiques de Sofiane Guitoune, Félix Le Bourhis et Vincent Etcheto, Raphaël Ibanez a réglé ses comptes.

Au moment de se présenter devant la presse à l'issue de la rencontre remportée face à Bayonne samedi (40-20), Raphaël Ibanez en avait gros sur le coeur. Le manager de l'UBB a été passablement énervé par les sorties de certains anciens joueurs ces dernières semaines et il en a profité pour régler quelques comptes. A commencer par Sofiane Guitoune, l'ailier international (27 ans, 5 sélections) qui a choisi de rejoindre Toulouse durant l'intersaison.

Sofiane, il n’a pas compris pourquoi le manager ne lui parlait pas. Mais quand au bout de trois ou quatre matches, on lui explique que je veux des gars qui plaquent sur le terrain, c’est bien expliquer les choses, quand même. Ça me parait assez clair, a-t-il débuté son propos.

"Le Bourhis, je ne voulais pas froisser son grand talent"

Puis c'est un autre joueur, parti à Bayonne, qui en a pris pour son grade : Felix Le Bourhis qui explique qu’il n’a pas eu aucune conversation, aucune explication de ma part. Quand je lui explique face à face que je n’en peux plus de lui parce que je ne sais pas exactement comment le manager. Je ne voulais pas froisser son grand talent.

Et de continuer au sujet du centre international (28 ans, 1 sél.) : Mais quand il ne joue pas, il trouve que ce n’est pas juste parce que les autres ne sont pas bons. Lonca et Dubié n’auraient jamais dû jouer contre Toulon la saison dernière d'après lui parce qu’ils n’étaient pas assez bon et que lui, son talent ne pouvait pas s’exprimer. Et là, quand il joue, il ne se trouve pas bon. Comme voulez-vous faire ?

"Il ne faut pas trop me chercher à ce sujet"

Enfin, sa dernière banderille a été destinée à son adversaire du soir, Vincent Etcheto : Quant au manager de Bayonne, Vincent, que par ailleurs aussi j’aime beaucoup, profondément, pour notre fonctionnement ensemble… Vincent, il a beaucoup plus de spontanéité et de faconde que moi. Forcément, c’est un bon client auprès de vous. Ça c’est clair.

Ibanez en a profité pour faire passer un message aux médias et à son ancien collègue de travail : Il ne faut pas trop me chercher sur ce sujet-là avec lui. Parce que je me connais, et au bout d’un moment, on n’est plus dans la répartie, dans le jeu des petites phrases. On est sur le côté physique et là, ça devient physique me concernant. Donc, il ne faut pas trop me chercher à ce sujet.

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