Au prix d'une remontée folle, Lyon entrevoit son maintien

  • Hemani Paea (Lyon) face au Stade français - 11 mars 2017
    Hemani Paea (Lyon) face au Stade français - 11 mars 2017
  • Hugh Pyle (Stade français) tente d'échapper à Hosea Gear (Lyon) - 11 mars 2017
    Hugh Pyle (Stade français) tente d'échapper à Hosea Gear (Lyon) - 11 mars 2017
  • Thibaut Privat (Lyon) face au Stade français - 11 mars 2017
    Thibaut Privat (Lyon) face au Stade français - 11 mars 2017
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TOP 14 - Dans ce duel de mal classés, ce sont finalement les Lyonnais qui ont réussi à sortir vainqueurs après avoir été longtemps menés au score par les Parisiens (35-33). Un pas de plus vers la maintien pour les Rhodaniens. La fin de match a été houleuse avec deux cartons rouges distribués.

Au terme d’une remontée fantastique, le LOU reste invaincu à Gerland en disposant du Stade français (35-33). Les Lyonnais étaient pourtant menés à l’heure de jeu (17-33), la faute à des Parisiens très réalistes à l’image des trois essais de Macalou (1re) et Waisea (39e, 47e) et de la grande réussite de Plisson au pied (7/8). Mais Paris craquait dans les dernières vingt minutes et voyait les Rhodaniens marquer 18 points dont deux essais de Fearns (61e) et Armitage (69e). Le LOU a eu très chaud mais réalise finalement une belle opération en vu du maintien et passe devant son adversaire du jour au classement.

Hugh Pyle (Stade français) tente d'échapper à Hosea Gear (Lyon) - 11 mars 2017
Hugh Pyle (Stade français) tente d'échapper à Hosea Gear (Lyon) - 11 mars 2017

Après 470 jours de disette loin de Jean-Bouin, le Stade français n’a jamais été aussi près de retrouver la saveur d’une victoire à l’extérieur. Car il y avait du sang anglais ce samedi soir dans les veines parisiennes. Pragmatiques malgré une grosse souffrance en mêlée fermée et de l’indiscipline (deux cartons jaunes), les Parisiens ont longtemps surfé sur la grande forme de Plisson au pied et l’opportunisme de ses flèches, Macalou et Waisea. Avec 16 points d’avance à vingt minutes de la fin du match, le scénario était parfait pour Paris et l’on s’apprêtait à enfin écrire quelques lignes sur ce jeu, libéré à souhait, des hommes de Gonzalo Quesada. C’est raté.

Et le LOU s’offrit une remontada

Sous les hurlements de Pierre Mignoni depuis son banc de touche, les Lyonnais tentaient l’impossible alors qu’ils avaient la tête complètement sous l’eau. Sous la baguette d'un maestro Beauxis impérial pour sa première titularisation, les avants du LOU concassaient leurs adversaires en mêlée et redonnaient de la confiance aux Lyonnais aussi vite que les Parisiens perdaient leur nerfs.

Thibaut Privat (Lyon) face au Stade français - 11 mars 2017
Thibaut Privat (Lyon) face au Stade français - 11 mars 2017

La suite est cruelle pour Paris qui encaissait 18 points et se voyait mené à huit minutes du terme de la partie après une ultime pénalité de Beauxis. Justement, cette fin de match était marquée par le pétage de câble en règle de Pascal Papé. Le deuxième ligne parisien qui, pour une douceur sur la joue de son vis-à-vis lyonnais, se voyait exclu définitivement sur la sirène en compagnie de ce dernier qui avait bien évidemment répondu de la même manière.

Le LOU n’a toujours pas perdu dans la chaleur du Matmut Stadium de Gerland et signe un solide succès après une très grosse frayeur. Une deuxième victoire consécutive qui permet aux Lyonnais d’entrevoir le maintien car ils chipent la dixième place aux Parisiens désormais douzièmes. Deuxième remontada de la semaine pour Paris, cette fois-ci pour les rugbymen du Stade français qui repartent tout de même avec un point de bonus défensif. Il méritait évidemment mieux si ses joueurs n’avaient pas craqué mentalement sur le finish.

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