Huit essais et un hommage à Novès : la fête est totale pour Toulouse

A l’issue d’une rencontre à sens unique, Toulouse a signé son sixième succès de la saison face à des Grenoblois sans envie et qui avaient visiblement craché tout leur venin lors de deux journées précédentes face à Toulon et Castres. Cette large victoire 52-12 permet aux Stadistes de consolider leur place dans le trio de tête. Le tout sous les yeux de Guy Novès, ancien "maître" des lieux, fêté autour de tous ses amis à l’issue de la rencontre.

De l’enthousiasme, de l’envie et le désir de marquer l’adversaire. Voilà comment les Stadistes ont débuté ce match. Et c’est d’ailleurs comme ça qu’ils l’ont aussi terminé. Les coéquipiers de Dusautoir ont livré un véritable récital face à des Grenoblois visiblement démobilisés et rassasiés après les victoires enregistrées face à Toulon et Castres. Des Grenoblois qui n’ont pas existé: mêlée défaillante, défense fébrile et peu inspirée, bref l’implication a fait défaut et rapidement les Stadistes se sont retrouvés en position de faire mouche sur chaque action. Ils ont d’ailleurs passé la bagatelle de 8 essais à leurs adversaires du soir signant au passage leur premier succès bonifié de la saison. Dans le sillage d’un Bézy très remuant, les Toulousains n’ont jamais été inquiétés: parce que Grenoble n’a rien fait pour mais aussi et surtout car les Stadistes ont tenu coûte que coûte à imposer leur tempo. Picamoles chez les avants et Fickou chez les arrières ont été les détonateurs du jeu Rouge et Noir. Dans leur sillage c’est toute une équipe qui a passé la marche avant : la mêlée toulousaine a dispersé façon puzzle son homologue quand la ligne de trois-quarts a retrouvé sa verve et précision.

Il faudra compter avec Toulouse

La passation de pouvoir à l’intersaison et le départ de Guy Novès avaient fait naître quelques inquiétudes… Elles sont aujourd’hui, après huit journées, en partie levées. Bien sûr il faudra suivre cette équipe sur des matchs plus accrochés comme notamment le week-end prochain sur le terrain des Saracens en Coupe d’Europe mais il semble que les Stadistes ont retrouvé une assisse et une confiance susceptible de les faire voyager loin cette saison.

Dire aussi que les tribunes étaient pleines de "cadres" blessés ou laissés au repos comme Johnston, Albacete, Fritz, Lamboley ou Millo-Chluski. Des compétiteurs qui pour retrouver leur place vont devoir bousculer la hiérarchie. C’est très prometteur ! Guy Novès, honoré par les siens à l’issue de la rencontre, doit se dire qu’il a laissé le club en de bonnes mains.