Une préparation "courte et intense" pour les Grenoblois

S’il faut résumer la préparation : courte et intense, explique Jonathan Wisniewski. C’est bien, on reste solidaires, on travaille dur. On voit plein de petits signes dans la douleur qui sont rassurants. C’est plutôt très positif pour le moment. […] On se rend compte qu’on fait tous des efforts qu’on ne faisait peut-être pas forcément. On va chercher ce petit truc de plus. Je suis sûr qu’il va ressortir pendant les matches et nous permettre de faire une belle saison.

Les trois premières semaines, la préparation physique occupe une place importante mais le rugby n’est pas mis de côté. Il y a une grosse partie physique mais aussi pas mal de ballon intégré. Ça permet de courir derrière un objectif plutôt que purement avec un chrono. Ça facilite un peu la reprise et ça fait du bien à la tête de toucher rapidement le ballon. Très vite, on s’est mis dans le dur et on repousse cette zone. C’est ce qu’on s’est dit : ne pas se poser de question, tout donner pour la prépa. Après, au retour des vacances (qui auront lieu dans huit jours, Ndlr), on basculera vite sur le côté rugby à 200 %, précise l’ouvreur grenoblois.

Entre deux portes, plusieurs joueurs confient que c’est plus dur cette année. L’an dernier, la première semaine ça montait un peu crescendo, c’était une remise en route. La deuxième semaine, tu as pris le rythme de la première et c’était parti, tu enchaînais. Là, la première semaine, on a démarré très fort, très dur. On avait tous la consigne d’arriver en bonne forme pour pouvoir attaquer direct. C’est bien, il n’y a pas eu de blessés, de joueurs qui étaient en grande méforme. C’était du petit détail. Et dans l’ensemble, c’est extrêmement positif, assure le nouveau capitaine du FCG.