Au Stade français, Savare n'encaisse pas le futur départ de Slimani

Sorti d'une saison compliquée à la tête du Stade français (classé 12e à l'issue de la saison 2015-2016), Thomas Savare plaide avant tout l'excès de confiance et moins d'envie de se faire mal pour expliquer la saison difficile vécue par les Parisiens. Pour lui, le club champion de France en 2015 a été surtout victime d'une mauvaise gestion de l'après titre. Très fortement chahuté, Thomas Savare ne veut pourtant pas se cacher derrière de fausses excuses, la Coupe du monde, l'absence des internationaux ou les blessés, tout ça, ce ne sont que des excuses pour ne pas voir les vraies raisons de notre échec.

Slimani : Un futur départ difficile à encaisser

Un échec dont certains observateurs, et même joueurs, expliquaient par le manque de richesse de l'effectif et de profondeur de banc. Une analyse qui a le don d'enerver Thomas Savare, Oui, ça m'agace ! Je suis prêt à m'asseoir avec eux pour voir qui on garde et qui on vire ! Une fois encore, on se cherche des excuses. Le débat n'est pas là. Nous avons un effectif de qualité.

Enfin le président du Stade français finissait par avouer sa grande déception concernant le départ de Rabah Slimani à Clermont pour la saison 2017-2018. Formé au club, le pilier international (23 sélections), prendra la direction de l'Auvergne la saison prochaine, C'est difficile à encaisser. On s'est battu pour le garder. Mais Rabah va devenir le joueur français le mieux payé de l'histoire. C'est clairement une question d'argent. Clermont va le surpayer dans des proportions qui ne me paraissent pas raisonnables, a conclu avec amertume Thomas Savare.