Le Stade français déjà à un tournant ?

  • Rémi Bonfils (Stade français) - août 2016
    Rémi Bonfils (Stade français) - août 2016
  • Gonzalo Quesada nous parle des Pumas avant Argentine-France
    Gonzalo Quesada nous parle des Pumas avant Argentine-France
  • Antoine Burban (Stade français) - août 2016
    Antoine Burban (Stade français) - août 2016
Publié le Mis à jour
Partager :

TOP 14 - Douché par sa défaite à Brive (28-20), le Stade français reste encore à la merci de ses vieux démons. Au moment de recevoir l’ASM Clermont Auvergne (samedi, 14h45), le club parisien semble déjà confronté à un moment clé de sa saison.

Il n’aura donc suffi que d’un seul match pour réveiller ces vieilles incertitudes aussi collantes que pesantes. Un revers sur la pelouse du CA Brive (28-20) où le Stade français n’a donc plus gagné depuis le 26 septembre 2006. Une défaite venue doucher les espoirs nés lors de la victoire bonifiée contre le FC Grenoble (54-20) en ouverture du Top 14.

On n’a pas d’excuses, lance Gonzalo Quesada, le Directeur Sportif argentin. On aurait pu espérer un peu mieux mais on a eu pas mal de problèmes pour marquer. Dans la gestion du match, on a été très moyen. A l’arrivée, on a beaucoup de frustration. Cette même frustration qui a escorté les Parisiens tout au long de la saison dernière pour les rejeter à une triste douzième place.

Gonzalo Quesada nous parle des Pumas avant Argentine-France
Gonzalo Quesada nous parle des Pumas avant Argentine-France

Le "ouf" n’aura donc vécu qu’une journée. Et, déjà, un certain nombre d’interrogations rejaillissent inlassablement. A commencer par cette dimension à jouer les premiers rôles face aux ténors du championnat. C’est encore difficile de savoir à quel niveau se trouve cette équipe, nous confie Rémi, fidèle supporter parisien. On peut se dire qu’on est en reconstruction mais à l’image du dernier match, les joueurs donnent l’impression de vraiment pouvoir passer à côté. On sent qu’à certain moment, ils sont à la limite.

A la limite de la rupture. Les explications restent elles encore en suspens. Les doutes accumulés la saison passée rongent-ils encore l’esprit des joueurs ? La profondeur d’effectif, pointée du doigt par Sergio Parisse et Jules Plisson, est-elle une réalité plus profonde qu’il n’y paraît ?

Clermont est sans doute la meilleure équipe du début de saison (Burban)

Si les protégés de Gonzalo Quesada se réfugient derrière une vie de groupe sans tension et un état d’esprit irréprochable - à l’exception de d’Alipate Ratini (déjà) recadré, selon nos confrères de L’Equipe, par le staff pour avoir manqué la photo de rentrée - les résultats et le fond de jeu sont toujours en quête de constance. Les joueurs, eux, refusent cependant de (re)plonger dans la sinistrose.

Le début de saison n’est pas loupé parce qu’on a perdu à Brive. Ça arrivera à d’autres, lance le troisième ligne Antoine Burban. On n’est pas en train de se dire que c’est le même scénario que la saison dernière qui nous menace. On a cette force en nous de vouloir faire quelque chose de grand cette saison.

Antoine Burban (Stade français) - août 2016
Antoine Burban (Stade français) - août 2016

La réception de l’ASM Clermont Auvergne, tombeur de Montpellier à l’Altrad Stadium (22-26), s’inscrit-elle alors comme un premier tournant ? Comme un révélateur du potentiel de ce collectif parisien ? On a qu’une seule envie, c’est d’être à samedi pour sortir un gros match, insiste Burban.

Sur leurs deux matches à l’extérieur, les Clermontois ont prouvé qu’ils jouaient toutes les rencontres à 100%. C’est sans doute la meilleure équipe de ce début de saison. C’est un très gros test pour savoir où on en est et si notre préparation physique a été efficace. Mais il faut vraiment qu’on évite de se mettre dans le rouge à la maison…

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?