Le doublon, Grenoble en a bien profité à Paris

  • La joie des joueurs de Grenoble à Paris - 27 février 2016
    La joie des joueurs de Grenoble à Paris - 27 février 2016
  • Arnaud Heguy (Grenoble) face au Stade français - 27 février 2016
    Arnaud Heguy (Grenoble) face au Stade français - 27 février 2016
  • Hugo Bonneval (Stade français) face à Grenoble - 27 février 2016
    Hugo Bonneval (Stade français) face à Grenoble - 27 février 2016
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TOP 14 - Le gros coup de Grenoble! Le FCG a profité de l'absence de nombreux internationaux parisiens pour l'emporter sur la pelouse du Stade français (18-33). Les Isérois prennent leurs distances sur le bas du tableau et peuvent peut-être entrevoir le haut. Le champion en titre peut lui presque d'ores et déjà dire au revoir aux phases finales.

Bis repetita pour le FCG. Comme la saison dernière, Grenoble est allé arracher une victoire méritée au stade Jean-Bouin de Paris (18-33). Porté par un paquet d’avants conquérant en conquête et dans les rucks, les Isérois ont inscrit la bagatelle de quatre essais à des Parisiens faiblards sans leurs internationaux. Le Stade français peut quasiment dire adieu à d’éventuelles phases finales. Grenoble recolle à la première moitié du classement et peut espérer une fin de saison parmi les barragistes du Top 14.

Le Champion en titre était bien triste ce soir. Sans ses internationaux français et son capitaine Sergio Parisse retenu avec l'Italie, le Stade français a rendu une copie qui n’atteint même pas la mention passable. Malgré deux essais de Julien Arias (10e) et Laurent Panis (48e), les Parisiens n’auront joué que vingt minutes dans ce match soit l’équivalent des deux entames. Le FCG ne s’est pas fait prier pour corriger ses hôtes dans les fondamentaux et laver l’affront du match aller perdu au stade des Alpes (19-21). Pourtant, le staff grenoblois avait largement remanié son équipe après la défaite à domicile face au Racing 92 (35-39). Dix changements qui ont finalement eu un effet salvateur pour l’équipe iséroise avec notamment un énorme retour sur les terrains du talonneur Arnaud Heguy auteur d’un doublé (65e, 71e).

Arnaud Heguy (Grenoble) face au Stade français - 27 février 2016
Arnaud Heguy (Grenoble) face au Stade français - 27 février 2016

Dépassé physiquement, Paris peut dire adieu aux barrages

Habituellement portés par la réussite au pied de Jonathan Wisniewski, les Grenoblois ont pu s’appuyer sur l’habile gestion de Gilles Bosch et sur la puissance de leurs avants. Bernard Jackman avait prévenu ses joueurs à l’échauffement: s’ils maîtrisaient les ardeurs du capitaine parisien, Pascal Papé de retour de blessure, ils pouvaient espérer un succès à Jean-Bouin. C’est simple, le deuxième ligne du Stade français n’a pas existé face à la férocité iséroise. Les hommes de Gonzalo Quesada ont pourtant bien essayé de résister à l’image des quelques bouchons du trois-quarts centre, Paul Williams et des initiatives ballon à la main de la jeune garde, Sekou Macalou et Mathieu De Giovanni. En vain, les Grenoblois étaient plus forts physiquement ce samedi soir et ont tout simplement concassé Paris dans la majorité des secteurs de notre sport.

Hugo Bonneval (Stade français) face à Grenoble - 27 février 2016
Hugo Bonneval (Stade français) face à Grenoble - 27 février 2016

Avec les essais de Farrell (27e) et de Grice en toute fin de match (79e) sur un ballon arraché comme à un enfant des bras d’un parisien, le FCG s’adjuge une troisième victoire largement méritée en dehors de ses terres (18-33). Quatre points qui permettent aux Isérois de remonter d’une place au classement et de se retrouver à égalité à la huitième position avec Castres qui se déplace ce samedi soir chez le leader du championnat, le Racing 92. Paris reste onzième mais heureusement pour les hommes de Gonzalo Quesada, Pau et Oyonnax se sont également inclinés. Une bien maigre consolation pour les Parisiens qui après ce revers doivent bien se rendre à l’évidence, le bout de bois et les paillettes ne couronneront pas leur saison cette année.

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