Si Castres a retrouvé les phases finales, c'est aussi grâce à "l'esprit Urios"

  • Christophe Urios, le manager de Castres
    Christophe Urios, le manager de Castres
  • Christophe Urios (Castres)
    Christophe Urios (Castres)
  • Christophe Urios et Rodrigo Capo Ortega (Castres) - 28 mai 2016
    Christophe Urios et Rodrigo Capo Ortega (Castres) - 28 mai 2016
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BARRAGE TOP 14 - Pour la deuxième fois d'affilée et malgré son départ d'Oyonnax, Christophe Urios va disputer les phases finales du Top 14 mais cette fois-ci avec le Castres olympique. Le manager semble avoir trouvé la bonne méthode ou plutôt le bon esprit...

Après avoir amené Oyonnax jusqu'aux barrages la saison dernière à la plus grande surprise des spécialistes, Christophe Urios va une nouvelle fois disputer les phases finales du championnat, mais cette fois-ci sous les couleurs du Castres olympique. Les plus médisants pourraient penser que le CO est simplement à sa place vu son effectif. Pour autant, une grande partie des joueurs était déjà présente la saison passée et tout le monde connaît la suite, cela n'a pas empêché Castres de vivre une saison galère et de se maintenir in extremis en Top 14.

Le pari de Christophe Urios de ramener le CO en phases finales dès cette année n'était donc pas gagné d'avance. Et pourtant, la formation tarnaise semble avoir retrouvé toutes ses vertus d'antan malgré quelques passages compliqués.

Pas de place au hasard

La méthode de l'ancien sorcier d'Oyonnax semble avoir transformé la formation tarnaise, méconnaissable par rapport à l'an dernier. Il n'y a pas de méthode, répond toutefois le nouveau manager du CO. Il y a un esprit. Pas de plan programmé mais un esprit insufflé pour guider toute une équipe dans une même et unique direction.

Christophe Urios (Castres)
Christophe Urios (Castres)

Tout le monde doit avoir la même ligne de conduite et savoir exactement ce qu'il doit faire. Il faut être ensemble pour avancer et aller le plus loin possible, explique son adjoint Frédéric Charrier. On a la volonté de faire les choses ensembles et de ne jamais abandonner. Sans oublier une grosse dose de travail.

Tout est préparé, organisé, structuré et programmé pour éviter la moindre erreur. Rien n'est laissé au hasard et chacun doit savoir ce qu'il doit faire. Christophe est même capable de m'envoyer un mail à cinq heures du matin, plaisante l'entraîneur des trois-quarts. C'est pas mal de travail. Il y énormément de structure. Il bosse beaucoup et il veut que l'on fasse pareil, complète de son côté le talonneur Brice Mach

Un homme de choix

Mais le travail n'est pas le seul facteur de cette réussite. L'organisation non plus. Une des principales forces de Christophe Urios est certainement de faire des choix, de prendre des décisions compliquées au moment où il faut les prendre pour le bien de l'équipe, de trancher dans le vif du sujet, avec son lot de conséquences pour les joueurs, bonnes ou mauvaises.

Christophe Urios et Rodrigo Capo Ortega (Castres) - 28 mai 2016
Christophe Urios et Rodrigo Capo Ortega (Castres) - 28 mai 2016

C'est mon métier. J'aime faire des choix. Cela m'empêche parfois de dormir mais quand j'ai fait un choix, je sais qu'il est juste, explique le manager. Je partage évidemment avec mon staff mais la décision finale reste la mienne. C'est ce qui me plait dans mon métier. J'aime trancher. Je sais ce que je veux. Je sais où je veux aller et je sais aussi avec qui je veux y aller, poursuit-il. Il y a des choix qu'un entraîneur doit prendre. Il en a pris cette année. C'est le professionnalisme, souligne Mach. Aujourd'hui, cela marche, on est en quart de finale. Et ce n'est peut-être pas terminé...

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