Grosso: "La course à distance avec l'UBB rajoute un peu de piment"

  • Rémy Grosso de retour à la compétition pour le sprint final
    Rémy Grosso de retour à la compétition pour le sprint final
  • Rémy Grosso (Castres) face à Grenoble - 24 octobre 2015
    Rémy Grosso (Castres) face à Grenoble - 24 octobre 2015
  • Rémy Grosso (Castres) face à Toulon - 8 mai 2016
    Rémy Grosso (Castres) face à Toulon - 8 mai 2016
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TOP 14 - Victime d'une pubalgie et absent des pelouses du Top 14 un long moment, Rémy Grosso a retrouvé les terrains lors de la défaite de Castres à Mayol face à Toulon. Désormais, l'ailier international entend bien rattraper le retard et pendre un maximum de plaisir en aidant son équipe à atteindre ses objectifs...

Après cinq mois d'absence, vous avez effectué votre retour lors de la 23e journée contre Toulon (17-7). Quelles ont été vos sensations ?

Rémy GROSSO: Ça va. La reprise face à Toulon a été un gros morceau mais il fallait bien reprendre à un moment. Je me sens plutôt bien. Au niveau du rythme, ce n'était pas un match très intense donc cela pourrait être plus compliqué pour moi si j'ai la chance de jouer ce week-end. Pour l'instant, c'est plutôt positif.

Avec Castres, vous êtes à la bagarre pour une place en barrages. Etait-ce votre objectif ?

R.G: Oui, c'était notre objectif. On voulait se battre pour être dans les six premiers à la fin de la saison. On est dans les clous. On a notre destin entre les mains. Si on ne déconne pas trop, on pourrait se qualifier. Face à La Rochelle, on n'a pas le droit à l'erreur.

Avez-vous déjà discuté de La Rochelle avec Christophe Urios ?

R.G: Depuis lundi, on regarde un peu le parcours de cette équipe comme nous faisons d'habitude depuis le début de saison. On n'est pas plus focalisé sur La Rochelle que sur une autre équipe.

Rémy Grosso (Castres) face à Grenoble - 24 octobre 2015
Rémy Grosso (Castres) face à Grenoble - 24 octobre 2015

Craignez-vous cette équipe ?

R.G: Évidemment, comme toutes les équipes. On craint tout le monde. Chaque match à domicile est un match piège. On craint La Rochelle autant que les autres équipes. En plus, c'est une équipe qui est proche de nous, elle a des ambitions. Quand on reçoit à Pierre-Antoine, on a forcément un peu plus de pression. C'est une équipe ambitieuse qui joue un rugby très rude et très dense. On sait à quoi s'attendre.

Le fait qu'il y ait un septième qualifié en Coupe d'Europe cette année après la victoire de Montpellier en Challenge Cup change-t-elle la donne pour vous ?

R.G: Absolument pas. On ne voulait pas dépendre d'un résultat et pour être honnête, on n'y avait pas vraiment pensé. C'est un truc en plus mais ce n'est pas notre objectif de début de saison. Pour nous, notre but est d'être dans les six premiers. Pour le reste, on verra plus tard.

J'ai rongé mon frein. J'ai regardé les autres, j'ai attendu...

Dans votre lutte à distance avec l'UBB, avez-vous le sentiment de ne plus avoir le droit à l'erreur comme lors des phases finales ?

R.G: C'est un peu ce que l'on s'est dit. On a trois matches avec notamment un déplacement à Oyonnax qui ne va pas être simple. On se dit qu'on a les cartes en mains. Il faut assurer et pour l'instant, on est uniquement focalisé sur la réception de La Rochelle. C'est un gros morceau qui se présente devant nous. La course à distance avec l'UBB rajoute un peu de piment. Tout va se décider à la fin du championnat. On va essayer de ne pas trop anticiper les choses et de penser uniquement à la réception de samedi face à La Rochelle.

Êtes-vous heureux de revenir pour cette dernière ligne droite ?

R.G: Oui, je suis forcément content de revenir. J'espérais revenir avant donc je suis content d'avoir joué à Toulon. Si j'arrive à enchaîner un peu, cela sera avec énormément de plaisir, surtout pendant ce moment qui est très important pour l'équipe. J'aurais été tout aussi heureux de reprendre deux mois plus tôt. Mais c'est sûr que de reprendre dans ce sprint final est agréable.

Rémy Grosso (Castres) face à Toulon - 8 mai 2016
Rémy Grosso (Castres) face à Toulon - 8 mai 2016

Comment avez-vous vécu cette blessure ?

R.G: Comme tous les joueurs qui sont blessés. On se soigne et on essaye de bien revenir. Ce n'est pas forcément très simple. Pour ma part, j'ai des antécédents au niveau des genoux mais une pubalgie n'est pas facile à gérer. J'ai été bien encadré. J'ai encore du renforcement à faire, une routine à mettre en place mais j'ai géré cette blessure comme les autres. J'ai rongé mon frein. J'ai regardé les autres, j'ai attendu et j'espère pouvoir prendre du plaisir avant la fin de saison.

Comment imaginez-vous votre avenir en équipe de France ?

R.G: Pour l'instant, je n'y pense pas du tout. Ma blessure est arrivé après la Coupe du monde. J'ai peut-être eu une année un peu chargée. Ce sont les aléas du sport. Et maintenant, c'est la reprise à fond avec le Castres olympique. Je ne pense qu'à cela.

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