Racing 92: Une chance de champion ?

  • Antonie Claassen (Racing 92) face à Clermont - 1 mai 2016
    Antonie Claassen (Racing 92) face à Clermont - 1 mai 2016
  • Albert Vulivuli (Racing 92) face à Clermont - 1er mai 2016
    Albert Vulivuli (Racing 92) face à Clermont - 1er mai 2016
  • Laurent Labit, l'entraîneur des 3/4 du Racing 92
    Laurent Labit, l'entraîneur des 3/4 du Racing 92
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Poussé dans ses derniers retranchements face au leader clermontois, le Racing 92 a connu une réussite maximale pour aller chercher une victoire heureuse et très précieuse (26-20). Une bonne étoile généralement bon signe dans une course aux trophées.

C'est encore tôt pour dire si nous serons champions mais ce sont des signes. Entre prudence et espoir, Laurent Labit sait que la victoire obtenue par son équipe dimanche à Colombes revêt un caractère particulier. Il a en effet fallu un Maxime Machenaud chirurgical face aux perches (7/8) et un contre du talon de Joe Rokocoko en fin de partie pour éviter au duo Travers-Labit de gros maux de tête toute la semaine. On ne peut pas dire que c'est de la chance car on s'est beaucoup donné et on a été se la chercher, cette victoire, se défend le flanker Thibault Dubarry. Maintenant, c'est vrai qu'on est dans une bonne dynamique et que cela nous donne un petit quelque chose en plus. Mais qui a fait toute la différence.

Albert Vulivuli (Racing 92) face à Clermont - 1er mai 2016
Albert Vulivuli (Racing 92) face à Clermont - 1er mai 2016

Sans quelque uns de leurs cadres techniques (Carter, Chavancy, Laulala, Goosen pas dans le groupe, Masoe, Rokocoko et Charteris sur le banc), plombés par deux erreurs défensives qui ont amené les deux essais clermontois et bien contrés par la défense auvergnate, les Racingmen étaient très mal embarqués. On a gagné le match parce qu'on a plus de sérénité et de maturité, relance Labit. C'est la maturité des expériences passées. Les joueurs qui étaient ici l'an dernier ont grandi. Il n'y a qu'à voir le match de Max Machenaud. Même si la rencontre ne s'engage pas bien, on panique beaucoup moins contrairement aux saisons passées. Le fantôme du quart de final européen de l'an dernier semble avoir pris congé.

Les titulaires seront bien préservés pour la finale de Champions Cup

Portés par les vents de Colombes, les Alto-Sequannais ont réussi leur coup à tous les niveaux. Quatre points qui leur permettent de garder leurs distances avec le Stade toulousain, pas de bobos majeurs et un deuxième succès cette saison face à un des plus sérieux prétendants au bouclier de Brennus. Le tout avec une équipe, certes moins remaniée qu'à l'aller, mais tout de même adaptée aux circonstances. Clermont était sur huit victoires d'affilée et dominait le championnat de la tête et des épaules, rappelle Labit. Ils ne sont tournés que sur le Top 14. Ce n'est donc pas anodin de les avoir battus deux fois cette saison. Ce sera très difficile d'aller chercher les deux premières places en jouant la finale de la Coupe d'Europe au milieu. En ayant gagné, on se donne quand même plus de sérénité pour pouvoir préparer notre finale et ne pas exposer les quinze joueurs qui débuteront à Lyon.

Laurent Labit, l'entraîneur des 3/4 du Racing 92
Laurent Labit, l'entraîneur des 3/4 du Racing 92

Un peu comme il l'avait fait à Montpellier, le Racing 92 pourra se permettre d'aligner à Brive une équipe ter sans le moindre état d'âme. Et par ricochets, de présenter le meilleur quinze possible la semaine suivante en finale de la Champions Cup. L'an dernier, face aux Saracens, les Ciel et Blanc avaient eu la malchance d'encaisser une pénalité fatale à deux secondes de la fin. La roue a visiblement tourné cette année, ce qui rend le Racing d'autant plus crédible dans sa course aux titres.

Anthony TALLIEU, envoyé spécial à Yves-du-Manoir

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