Plisson: "Toutes les équipes voudront taper le Champion de France 2015"

  • Jules Plisson (Stade Français) face à Clermont - le 28 mars 2015
    Jules Plisson (Stade Français) face à Clermont - le 28 mars 2015
  • Jules Plisson (Stade Français) face au Racing 92 - le 29 mai 2015
    Jules Plisson (Stade Français) face au Racing 92 - le 29 mai 2015
  • Jules Plisson (XV de France) face à l'Angleterre - le 21 mars 2015
    Jules Plisson (XV de France) face à l'Angleterre - le 21 mars 2015
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Blessé à l’épaule en fin de saison dernière, Jules Plisson est désormais à 100% pour retrouver le championnat. Avant la réception de Pau, dimanche, le demi d’ouverture du Stade français

Jules, on imagine votre impatience de retrouver le Championnat…

Jules PLISSON: J’ai vraiment hâte ! Ça fait longtemps, depuis fin avril, que je regarde les matches des tribunes ou à la télévision. J’ai eu un avant-goût la semaine dernière en amical à Toulon (défaite du Stade Français 31-14), mais là on va rentrer dans le vif du sujet, dimanche contre Pau. On s’attend à un match hyper compliqué. Le Champion de Pro D2 voudra battre le Champion de Top 14.

Jules Plisson (Stade Français) face au Racing 92 - le 29 mai 2015
Jules Plisson (Stade Français) face au Racing 92 - le 29 mai 2015

Justement, votre reprise face au RCT s’est plutôt bien passée.

J.P: Le score est un peu sévère. On a deux, trois actions franches de marquer en première mi-temps mais malheureusement on fait tomber les ballons près de l’en-but. Mais les sensations sont bonnes. L’équipe a déployé le jeu que l’on met en place d’habitude. Avec peu de préparation, c’était un match correct pour une reprise.

Le Champion de Pro D2 voudra battre le Champion de Top 14.

Avec seulement cinq semaines de préparation, dans quel état physique est le groupe ?

J.P: Par rapport à Pau, c’est vrai qu’on a repris un mois et demi plus tard. Ils seront sans doute plus affutés. Mais on travaille depuis plus de deux ans avec les mêmes préparateurs physiques qui nous mettent des séances pour être très compétitif sur le terrain. Dès quand on est arrivé de vacances, les tests physiques étaient très bons. Je le sens, on a fait un travail qui nous permettra d’être opérationnel.

Qu’est-ce qui est le plus compliqué à gérer avec ce Bouclier de Brennus ?

J.P: Le plus compliqué, c’est de se dire qu’on a été Champion de France une fois mais que chaque saison est différente. C’est une saison de Coupe du monde avec de nombreux joueurs qui sont absents. Ça va être compliqué. On se dit que sur ces quatre premiers matches, ce groupe de mecs a sa propre histoire à écrire. On a envie de se baser sur le même état d’esprit que l’année dernière. Notre force est de proposer un jeu agréable aux supporters, de se faire plaisir sur le terrain. Il n’est pas question d’avoir un jeu retreint. Je n’aime pas jouer comme ça.

Si le staff de l’équipe de France avait vraiment besoin de moi, ils auraient trouvé une solution pour que j’y sois.

Pour une fois, n’est-ce pas grisant de démarrer la saison en étant l’équipe à abattre ?

J.P: Ça nous met aussi un peu plus de pression. Toutes les équipes, à Jean-Bouin ou l’extérieur, voudront nous battre pour dire qu’ils ont tapé le Champion de France 2015. Chaque année est tellement différente. Il y a deux ans, on pleurait tous dans le vestiaire parce qu’on n’était pas arrivé pas à se qualifier. Il y a trois ans, on termine la 10ème place. Ça va tellement vite.

Comment le groupe gère-t-il les départs à la retraite de Pierre Rabadan et Jérôme Fillol ainsi que les absences de cadres comme Pascal Papé et Sergio Parisse ?

J.P: C’est un handicap parce que souvent, ils avaient le dernier mot dans le vestiaire, qui s’exprimaient devant tout le monde, qui mettaient les choses au clair quand il y avait un problème ou qui motivaient les mecs. Certes, ils ne sont pas là mais il reste des mecs comme Julien Dupuy et Julien Arias qui ont beaucoup d’expérience. Les jeunes vont aussi devoir prendre les commandes et faire leur trou.

Jules Plisson (XV de France) face à l'Angleterre - le 21 mars 2015
Jules Plisson (XV de France) face à l'Angleterre - le 21 mars 2015

Que ferez-vous dimanche, à 12 heures (au moment de l’annonce des 31 joueurs du XV de France qui disputeront la Coupe du monde, ndlr) ?

J.P: (silence) Je serais à l’hôtel avec les joueurs. Je me préparerais pour jouer Pau.

Vous vous préparerez éventuellement pour une bonne nouvelle ?

J.P: Non. Vous savez, c’est compliqué. J’ai des contacts pour savoir où j’en suis. Mais je pense que s’ils avaient vraiment besoin de moi ou vraiment envie que je fasse cette Coupe du monde, ils auraient trouvé une solution pour que j’y sois. Et malheureusement, je n’y suis pas. Je me mets à leur place. C’est compliqué pour eux de sortir un mec qui s’est tapé toute la préparation. Je ne vais pas arriver comme une petite fleur.

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