La Section is back

  • Le groupe de Pau à l'entrainement - aout 2015
    Le groupe de Pau à l'entrainement - aout 2015
  • Simon Mannix (Pau) contre Montpellier - le 13 aout 2015
    Simon Mannix (Pau) contre Montpellier - le 13 aout 2015
  • Samuel Marques (Pau) contre Montpellier - le 13 aout 2015
    Samuel Marques (Pau) contre Montpellier - le 13 aout 2015
Publié le Mis à jour
Partager :

TOP 14 - Dans un championnat qu'ils découvrent, les Palois feront dimanche le grand saut dans l'inconnu face au Stade Français. Contre le champion en titre la tâche s'annonce d'entrée ardue.

Après neuf ans passés en Pro D2, la Section Paloise est de retour dans l'élite. La version anglaise de cette phrase "Section is back", affichée sur les tee-shirts qui ont célébré la montée, a été fièrement arborée par les supporters Béarnais durant l'été sur les rivages de l'Atlantique et de la Méditerranée. Mais pendant que ceux-ci goûtaient aux joies du farniente, un verre à la main, les doigts des pieds en éventail, les hommes de Simon Mannix s'employaient à préparer la nouvelle saison au Hameau. Deux mois plus tard l'heure de la reprise approche à grands pas. La cloche va même retentir, dimanche, à 16h15, au stade Jean-Bouin, face au Stade Français, champion de France en titre.

Simon Mannix (Pau) contre Montpellier - le 13 aout 2015
Simon Mannix (Pau) contre Montpellier - le 13 aout 2015

Le cheminement vers cette échéance a transformé au fil des jours, l'euphorie du mois de mai en une certaine inquiétude. La Section fait désormais le grand saut dans l'inconnu. Va-t-elle avoir la carrure pour se tirer d'affaire ? Cette première rencontre face aux Parisiens va d'entrée permettre aux Palois de se situer. C'est vrai que nous partons dans l'inconnu, approuve le coentraîneur David Aucagne. Mis à part Simon (Mannix NDLR) qui a déjà vécu ça, dans le staff nous ne savons pas trop où nous allons. Cette situation nous procure à la fois du stress et de l'excitation, d'autant que nous retrouvons sur notre route le champion en titre. Au-delà du clin d’œil sympa d'une confrontation entre le champion de Top 14 et de Pro D2, cette équipe du Stade Français fait partie des cadors de l'élite.

Deux défaites en amical

Même privé de plusieurs de ses vedettes parties préparer la coupe du Monde, et battu la semaine dernière par Toulon, à Mayol (31 à 14), lors de son seul match préparatoire, le Stade Français reste un monument pour un petit poucet comme la Section. Toutes les équipes capables de jouer les phases finales du Top 14 sont de grosses écuries et de sacrés morceaux pour nous, insiste David Aucagne. Ce match constitue un bon test. Il va nous permettre de nous étalonner. Les joueurs sont concentrés et appliqués. Ils ont hâte d'en découdre, même si un certain stress est palpable. Un stress d'autant plus compréhensible que les Vert et Blanc ont perdu leurs deux matchs amicaux contre Agen et Montpellier.

Samuel Marques (Pau) contre Montpellier - le 13 aout 2015
Samuel Marques (Pau) contre Montpellier - le 13 aout 2015

Si la cinglante défaite encaissée dans le Lot-et-Garonne (40-14) est restée en travers de la gorge de l'entraîneur des arrières, celle enregistrée dans l'Hérault (19-7) l'a quelque peu rassuré. On a pris une grosse claque à Agen parce qu'on n'a pas assuré le minimum syndical, se souvient-il. À Montpellier en revanche, nous avons montré un tout autre visage en affichant une réelle envie dans tous les secteurs. Face aux Parisiens dimanche, il faudra faire preuve de la même envie, de solidarité, d'une conquête efficace et d'une défense irréprochable. Soyons solides sur nos basses ce sera déjà bien.

"Essayer d'exister"

On a compris, la Section débarque sur la pointe des pieds dans un championnat où elle manque cruellement d'expérience et de repères d'autant que deux de ses recrues stars et quelques joueurs cadres sont sous d'autres cieux. Son objectif sera de prendre au plus vite ses marques afin de se rassurer. Elle essaiera si possible d'éviter le stress en queue de classement, tout en restant lucide sur ses possibilités. Nous allons essayer d'exister dans ce championnat très relevé, poursuit David Aucagne. Nous devons chasser de notre esprit que nous sommes des petits. L'important c'est aussi de prendre du plaisir. Souhaitons aux Palois que les rêves nourris pendant une décennie ne se transforment pas d'ici peu en nuits cauchemardesques...

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?