Pour Oyonnax, cette réception de Toulon est clairement un tournant

  • Gunther - Maafu - Cibray (Oyonnax) - janvier 2016
    Gunther - Maafu - Cibray (Oyonnax) - janvier 2016
  • Johann Authier (Oyonnax) - 23 janvier 2016
    Johann Authier (Oyonnax) - 23 janvier 2016
  • Julien Blanc (Oyonnax) à l'entraînement - Février 2016 - Photo Julien Plazanet
    Julien Blanc (Oyonnax) à l'entraînement - Février 2016 - Photo Julien Plazanet
  • Jimmy Yobo (Oyonnax) - photo Julien Plazanet
    Jimmy Yobo (Oyonnax) - photo Julien Plazanet
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - On est officiellement à mi-championnat et il reste désormais 13 matches à Oyonnax pour tenter de sauver sa place en Top 14. Premier relégable à 6 points de Pau, l’USO aborde cette phase retour avec l’ambition de jouer 13 finales et cela va débuter ce dimanche à Mathon avec la réception de Toulon. Un rendez-vous qui ne sera pas comme les autres…

Un tournant ! Ce n’est pas nous qui le disons, ce sont les acteurs eux-mêmes. Face au RCT, Oyonnax sait qu’il jouera très gros. Après une coupure internationale qui a permis de faire du bien davantage aux têtes qu’aux corps, l’envie est perceptible. De nouveaux objectifs ont été fixés individuellement avec tous les joueurs dans un but commun, celui du maintien.

On ne va pas se cacher en disant qu’il y a encore beaucoup de matches… Celui là est très important ! C’est un vrai défi qui est lancé à notre équipe. On est au pied du mur et il ne faut pas se voiler la face, si l’on veut jouer le maintien il va falloir gagner contre une des plus grosses équipes d’Europe. La source de motivation est toute trouvée - Johann Authier

Avec plus de 40 joueurs à l’entrainement, les solutions ne manquent pas pour le technicien au moment de réfléchir au groupe et à la composition d’équipe qu’il alignera contre Toulon. Cependant Johann Authier l’avait annoncé il y a quelques temps déjà, il ne va pas hésiter à rapidement resserrer l’effectif (dès ce week-end ?) pour tenter d’atteindre les objectifs fixés. Et malgré la défaite, il a trouvé du positif dans le contenu de la dernière sortie de ses joueurs au Racing 92 (défaite 26-3, ndlr). Mais comme souvent cette saison avec Oyonnax, les efforts ne se transforment pas en points au tableau d’affichage et au classement. Ce n’est qu’après la pause que la défense a fini par lâcher alors qu’une attaque volontaire s’est concassée sur un mur francilien. Une situation qui est le reflet de ces derniers mois, l’USO est capable de rivaliser avec bon nombre de ses adversaires mais concède trop facilement des points.

Johann Authier (Oyonnax) - 23 janvier 2016
Johann Authier (Oyonnax) - 23 janvier 2016
C’est un match crucial ! Si l’on gagne, ce sera un message surtout pour nous, pour nous booster, nous rassurer et nous faire basculer du bon côté. On pourrait prendre beaucoup de confiance. On est donné perdant alors on a tout à gagner. On va tout faire pour réussir à se maintenir mais pour cela il faut garder un état d’esprit conquérant - Julien Blanc

Depuis le départ en catimini de Piri Weepu, Julien Blanc est remonté à la deuxième place dans la hiérarchie des demis de mêlée, derrière Fabien Cibray, et il fait partie des joueurs sur qui il va falloir compter durant cette seconde partie de saison. Le fils d’Eric Blanc, doté d’une belle vision et d’un bon jeu au pied, insiste sur l’état d’esprit que l’on a pu constater sur les trois dernières sorties à Mathon. Face au Stade Français en Top 14 (victoire 25-12, ndlr), le groupe s’est d’abord rassuré alors que la pression était déjà très grande puis contre l’Ulster (défaite 23-24) et le Stade toulousain (victoire 32-14) en Champions Cup, on a senti un peu plus de maitrise dans les intentions de jeu. Alors au moment d’aborder la réception de Toulon, Oyonnax donne l’impression d’avoir retrouvé du peps sur les plans mental et physique. Et bousculer des "gros", depuis trois matches à la maison, il en est capable.

Julien Blanc (Oyonnax) à l'entraînement - Février 2016 - Photo Julien Plazanet
Julien Blanc (Oyonnax) à l'entraînement - Février 2016 - Photo Julien Plazanet
C’est capital ! Cela peut lancer notre fin de saison. On est dans une situation d’urgence donc il n’y a pas de secret, on ne peut pas tomber plus bas. On va tout donner et on fera les comptes à la fin. C’est un tournant mais le match du Stade français l’était aussi et on l’a bien manœuvré. En espérant que cela soit pareil… On sait jouer sous pression - Jimmy Yobo

Pour arriver à ses fins, la présence dans l’effectif de Jimmy Yobo est loin d’être anecdotique. Débarqué de Toulon à Oyonnax le 3 décembre dernier, le centre connaît assez bien le jeu varois pour y avoir évolué pendant un an et demi et cela peut être un petit avantage sur le plan tactique et stratégique. Bien que souvent concentrée sur elle - peut-être même un peu trop - l’USO devra aussi davantage s’adapter à son adversaire car collectivement elle semble sur la bonne voie en 2016. Un succès de prestige serait vu comme une validation des acquis mais il faudra pour cela mettre beaucoup de rigueur et de concentration. On est clairement à un moment charnière de la saison de la formation du Haut-Bugey qui après la venue de Toulon se déplacera à Clermont et Bordeaux-Bègles. Il faudra impérativement le plein de points à la maison jusqu’à la fin de saison et ramener ENFIN des points hors de Mathon !

Jimmy Yobo (Oyonnax) - photo Julien Plazanet
Jimmy Yobo (Oyonnax) - photo Julien Plazanet
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