Le dur chemin de la confirmation pour les Oyomen

  • Quentin Etienne (Oyonnax) face à Castres - le 11 septembre 2015
    Quentin Etienne (Oyonnax) face à Castres - le 11 septembre 2015
  • Olivier Azam (Oyonnax) face à Clermont - le 5 septembre 2015
    Olivier Azam (Oyonnax) face à Clermont - le 5 septembre 2015
  • Thomas Bordes (Oyonnax) face à Toulouse - le 13 aout 2015
    Thomas Bordes (Oyonnax) face à Toulouse - le 13 aout 2015
Publié le Mis à jour
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En sept journées, Oyonnax ne s’est imposé que deux fois cette saison : deux succès bonifiés à Mathon contre Bordeaux-Bègles et Pau. On peut trouver une explication pour ce retard à l’allumage par le calendrier, mais pas seulement. Le déplacement de ce week-end à La Rochelle servira à nouveau de révélateur.

Ô diable, ne faites pas dire à Olivier Azam que le calendrier auquel doit actuellement faire face son équipe est plus "favorable" que celui de l’USO lors des six premières journées. Pourtant, Montpellier, Bordeaux-Bègles, Clermont et le Racing 92 occupent les premiers rôles en Top 14 alors que Castres et Toulon aspirent à se joindre à cette lutte. Il s’agissait des six premiers adversaires d’Oyonnax avant la réception victorieuse de Pau, et avant de se déplacer à La Rochelle et de retrouver Brive à Mathon fin novembre.

Olivier Azam (Oyonnax) face à Clermont - le 5 septembre 2015
Olivier Azam (Oyonnax) face à Clermont - le 5 septembre 2015

Quand on fait remarquer au manager haut-bugiste qu’il a – peut-être – à faire à des "concurrents", sa réponse est clair : Je pense que vous devez avoir beaucoup de temps pour réfléchir , rétorque t-il, on n’est pas dans la réflexion, on est dans le travail, l’envie d’avancer, de défendre nos couleurs, de continuer à progresser. On ne réfléchit pas sur la qualité ou non de l’adversaire. On sait qu’ils sont tous bons ! D’une semaine à l’autre, il y a des surprises. Tous les matchs sont disputés et c’est ça un championnat de haut niveau.

Face à Pau, les Oyomen ont retrouvé leur identité

L’USO ne calcule pas et enchaîne match après match comme disent les footeux… Elle était attendue au tournant par son public après la claque toulonnaise (61-3) et les Haut-Bugistes ont répondu présent contre la Section (42-23). D’ailleurs, ils l’avaient bien ciblé ce rendez-vous les Oyomen, à l’image de la rotation observée à Mayol. La correction subie dans le Var est assumée et à Mathon, qui n’aurait pas pardonné un nouvel écart, il y a eu une belle réaction. Je suis satisfait des 5 points, de l’engagement et de l’intensité. C’était important, devant notre public, de remontrer ce que l’on avait su faire contre Bordeaux. À La Rochelle, il faut que l’on continue dans cet état d’esprit , déclare Olivier Azam. Le manager devrait s’appuyer en plus sur les mêmes hommes ce week-end.

Bordes: "Quand tu vois avec qui tu joues, tu peux jouer les yeux fermés !"

Thomas Bordes pense qu’il y a eu prise de conscience à Toulon, comme un électrochoc. L’état d’esprit qu’il y a eu, lâcher le match, cela ne nous ressemble pas, dit-il. Le talonneur le confesse surpris, car il loue la force mentale de ce groupe : On a confiance en nous, en notre système, en les joueurs. On est une équipe de combattant. La cohésion, elle y est mais il manque des automatismes. Quand tu vois les mecs avec qui tu joues, tu peux jouer les yeux fermés !

Thomas Bordes (Oyonnax) face à Toulouse - le 13 aout 2015
Thomas Bordes (Oyonnax) face à Toulouse - le 13 aout 2015

Alors comment expliquer ce départ compliqué autrement que par la qualité des adversaires ? C’était difficile de faire tout prendre d’un coup car un tiers des joueurs a changé, le staff, le système, le fonctionnement, répond t-il. Toujours avec honnêteté, l’ancien Montois reconnaît qu’Oyonnax se retrouve à jouer un Top 6 vers le bas… Le plus important, c’est de nous maintenir alors rencontrer La Rochelle, c’est une équipe que l’on cherche à éliminer directement parce qu’on sent qu’en fin de compte, on va se retrouver pas loin l’un et l’autre. L’USO a retrouvé de la confiance mais ne s’enflamme pas, elle est soulagée. Et si sa défense inquiète encore, sa conquête rassure.

Metz: "Il peut y avoir un déclic pour ensuite enchainer une belle aventure"

Fabrice Metz aborde le rendez-vous de Marcel-Deflandre avec le sentiment d’avoir enfin pu mettre en place ce sur quoi le groupe travaille depuis la reprise. Avec les matchs amicaux, cela fait déjà sept défaites mais psychologiquement on était confiant. On savait ce que l’on pouvait réaliser et il ne manquait plus qu’à le retranscrire sur le terrain. Contre Pau, on a pu mettre en place ce que l’on avait bossé toute la semaine et l’appliquer, rassure le deuxième ligne.

Cependant, il ne faut pas se contenter du minimum et aller de l’avant pour toujours s’améliorer. Rien n’est acquis et il faut continuer à travailler sur les petits défauts qu’il peut y avoir dans notre jeu. On ne sera jamais satisfait de ce que l’on fait, ajoute l’ancien Racingman qui sait que l’adversité sera encore une fois relevée samedi : On sait que cela va être du solide mais on y va avec l’identité du club. Il ne faut pas qu’on la perde et il faut qu’on l’applique.

Oyonnax a justement conscience que son talon d’Achille reste la défense et c’est en se resserrant au niveau de l’état d’esprit qu’elle pourrait redevenir une base sur laquelle s’appuyer pour la suite de la saison.

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