Oyonnax a encore 6 matches pour préparer l’avenir

  • La mêlée d'Oyonnax face à Grenoble - avril 2016
    La mêlée d'Oyonnax face à Grenoble - avril 2016
  • Leon Power (Oyonnax) face à Grenoble - avril 2016
    Leon Power (Oyonnax) face à Grenoble - avril 2016
  • Thomas Bordes
    Thomas Bordes
  • Dug Codjo (Oyonnax) - 13 mars 2016
    Dug Codjo (Oyonnax) - 13 mars 2016
  • Johann Authier (Oyonnax) - mars 2016
    Johann Authier (Oyonnax) - mars 2016
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TOP 14 - En déplacement à Brive ce samedi, Oyonnax doit une revanche à ses supporters pour cette saison cauchemardesque et la défaite concédée à Mathon en novembre dernier (9-34) face à ces mêmes Brivistes. Les Oyonnaxiens doivent aussi regarder devant avec optimisme. Ceci dans le but de rebondir et peut-être gagner du temps sur la prochaine saison… en Pro D2.

Elles furent rares dans cette saison marathon alors la dernière coupure a permis au groupe de se régénérer plus psychologiquement que physiquement. La dernière défaite à Mathon dans le derby face à Grenoble (20-27) a laissé des traces et pour ne rien arranger, il faut en plus gérer le cas de Silvère Tian, expulsé pour avoir craqué face à Romain Poite, et qui risque gros... Le mot d’ordre ? Retrouver du plaisir pour aborder les prochaines échéances avec de l’enthousiasme et comme le dit l’entraineur Johann Authier: Exister, tout simplement.

Leon Power (Oyonnax) face à Grenoble - avril 2016
Leon Power (Oyonnax) face à Grenoble - avril 2016

Bordes: "Le Top 14, c’est notre place (…) et on a honte de ce qu’il s’est passé"

Le jeune technicien le reconnaît, il sera maintenant plus attentif au contenu des matches de son groupe mais on va essayer de mettre des équipes compétitives pour aller chercher des choses à chaque fois. Forcément, on va voir des joueurs qui n’ont pas encore été vus, sans pour autant tout chambouler. C’est une expérience à prendre et Thomas Bordes fait partie de ceux-là.

Thomas Bordes
Thomas Bordes

Avec quatre victoires en Top 14, difficile quand même de capitaliser et même si les copies sont passables, on essaie de s’en servir pour faire évoluer notre jeu, avancer et progresser, dit le talonneur. Pour se racheter aussi. On a quand même honte de ce qu’il s’est passé. Quand les supporters viennent nous parler, qu’ils disent toujours nous soutenir, on sent qu’on les a un peu déçus. On veut montrer que le Top 14, c’est notre place et que même si l’on n’a pas fait ce qu’il fallait pour s’y maintenir, on en avait les moyens.

Il y a un nouveau cycle à démarrer et il doit permettre de retrouver de la confiance par le jeu. Il faut retrouver le goût de la victoire et essayer d’améliorer nos performances chaque week-end, confie Johann Authier, qui donnera (et c’est logique) plus de temps de jeu à ceux sur qui il pourra compter la saison prochaine. L’ailier Dug Codjo est dans ce cas.

Dug Codjo (Oyonnax) - 13 mars 2016
Dug Codjo (Oyonnax) - 13 mars 2016

Concerné, il veut prouver et s’inscrire dans la continuité du club. La notion de plaisir est pour lui essentielle parce que cette année on ne l’a pas eu…Mais à 6 journées de la fin quand le premier non relégable est à 14 longueurs, c’est sûr que ce n’est pas évident de se motiver dans une situation pareille mais en tant que compétiteur, on trouve la volonté et l’énergie de se lever le matin et d'être motivé au maximum. Cet état d’esprit là, on l’a bien vu sur les dernières sorties à Mathon mais on ne peut pas en dire autant à l’extérieur…

Brive, futur adversaire et successeur ?

Si Oyonnax est sur le point de perdre sa place en Top 14, Brive fait partie de ces formations qui aimeraient réaliser ce que l’USO a notamment fait la saison dernière. Avec des moyens limités, il est quand même possible de rêver. La comparaison est facile mais crédible par rapport aux résultats et à l’état d’esprit mais le jeu est quand même différent, reconnaît Johann Authier.

Johann Authier (Oyonnax) - mars 2016
Johann Authier (Oyonnax) - mars 2016

Thomas Bordes parle du CABCL comme d'une équipe de combattants, Dug Codjo ajoute que l’an dernier, on était un peu dans ce registre là car c’était compliqué de venir gagner à Mathon. L’ailier trouve la comparaison justifiée et voit en Gaëtan Germain ce joueur qui sort un peu du lot et qui fait la différence quand il faut, comme l’était un certain Benjamin Urdapilleta. On sent que c’est un collectif uni qui ne fait qu’un. Ils ont un très bon buteur et une très grosse défense donc il y a une ressemblance, conclut-t-il.

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