Missoup: "La place d’Oyonnax est en Top 14"

  • Olivier Missoup (Oyonnax) - 21 février 2016
    Olivier Missoup (Oyonnax) - 21 février 2016
  • Olivier Missoup (Oyonnax) sonne la charge face à Luke Hamilton et Arsène N'nomo (Agen)
    Olivier Missoup (Oyonnax) sonne la charge face à Luke Hamilton et Arsène N'nomo (Agen)
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TOP 14 - Alors qu’il vit sa quatrième saison (en deux fois) à Oyonnax et qu’il ne sait pas encore de quoi son avenir sera fait, Olivier Missoup revient sur ce qui n’a pas fonctionné cette saison à l’USO. Le troisième ligne se veut également optimiste sur les chances de la formation du Haut-Bugey de rebondir de manière à pouvoir retrouver l’élite, si jamais descente il y a…

Après la défaite du week-end dernier à Pau (25-6), les carottes sont-elles cuites?

Olivier MISSOUP: Les avis sont un peu partagés dans le vestiaire… Pour certains, tant que mathématiquement ce n’est pas fait, rien n’est joué et je suis de cet avis. Il ne faut pas mourir avant l’heure. Pour d’autres, peut-être que c’est déjà mort? Je vais aller avec cette partie qui croit encore dans ce tout petit pourcentage de maintien. Malheureusement, cela donne un peu raison à ceux qui nous ont envoyé à la mort dès le début.

Cette étiquette du condamné avant l’heure a-t-elle été dure à supporter?

O.M: Je ne pense pas. Oyonnax a cette étiquette depuis sa montée de Fédérale 1 et il y a des joueurs qui vivent avec toute leur carrière. Cette année, il y a peut-être moins eu cet esprit revanchard. Il fallait aussi que l’on assume le statut de l’année dernière. Il y avait peut-être un peu trop de poids sur les épaules de certains, car entre le Top 6, la Coupe d’Europe et montrer que l’on ne voulait pas être relégué, cela faisait peut-être beaucoup. Ce n’était pas une saison évidente à cause des nombreux changements et l’on peut dire que l’on a vécu trois ou quatre saisons en une.

Pour le club, la Coupe d’Europe a été un gros poids lourd à assumer

Comment est le moral alors que l’état d’esprit était au rendez-vous à Pau?

O.M: Notre saison est en dent de scie. On n’arrive toujours pas à trouver de la continuité dans l’engagement. Il y a toujours un truc qui est défaillant. On corrige certains points puis on repart sur un autre défaut… C’est tout le temps ça. Il n’y a pas eu de remise en question sur tous ces différents points qui sont parfois différents du sport.

Olivier Missoup (Oyonnax) sonne la charge face à Luke Hamilton et Arsène N'nomo (Agen)
Olivier Missoup (Oyonnax) sonne la charge face à Luke Hamilton et Arsène N'nomo (Agen)

Une partie du groupe était-elle fatiguée mentalement de l’année dernière?

O.M: On était très content d’être en Coupe d’Europe mais devoir la jouer en plus de la Coupe du monde, c’était un gros poids pour le club. C’était lourd à assumer et l’on a eu beaucoup de mal mais je pense que quelque chose de positif pour l’avenir est en train de se construire. Des jeunes sortent, se montrent et sont très bons. Les joueurs ne veulent pas lâcher le club et d’autres arriveront pour apporter des choses. On repart sur un nouveau cycle positif.

Il faut repartir sur les bases sur lesquelles le club a été construit

Une nouvelle page est-elle déjà en train de s’écrire?

O.M: Ce n’est pas encore fini! Tant que mathématiquement ce n’est pas fait, on va s’accrocher et s’y filer. Le cycle actuel fait parti du renouvellement de tous les clubs. C’est positif.

Mais la situation sportive est ce qu’elle est… Pourtant on ne sent pas de crise!

O.M: On essaie de s’appuyer sur les choses que l’on connaît bien ici pour repartir sur les bases sur lesquelles le club a été construit et cette expérience de trois ans en Top 14. Le départ de Christophe [Urios] était la fin d’un cycle sauf que l’on ne repart pas à zéro mais avec des mecs d’expérience. L’effectif sera assez conséquent si Pro D2 il y a. Il y a des structures avec l’arrivée de l’Oyomen Factory et ce terrain synthétique que l’on s’est approprié. Le staff travaille pour avoir des joueurs qui vont aller avec. Il n’y a pas d’inquiétude à avoir.

Et l’avenir…

O.M: J’espère que le club va vite remonter en Top 14 car c’est sa place que ce soit pour son public, ses infrastructures et le potentiel de certains joueurs qui peuvent progresser et aider le club! Il faut arriver avec une vraie préparation, un staff prêt et un effectif complet.

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