Nourriture, piliers, vie d'étudiant, Wallabies... voici Nic White

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  • Nic White (Australie) face à la France - le 14 juillet 2014
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Publié le Mis à jour
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RUGBY - Arrivé prématurément dans l'Hérault après sa surprenante non sélection avec l'Australie pour la Coupe du monde, Nic White est depuis en formation accélérée. Présentation d'une personnalité plutôt atypique.

C'est un bon vivant

Au fil des années, le MHR a vu passer en ses rangs un assortiment hétéroclite de profils. Du surfeur au féru de pêche à la mouche, en passant par le collectionneur de montres ou l'œnologue averti. Le demi de mêlée a quant à lui une passion bien plus proche de ses besoins quotidiens. S'il y a un sujet qui me vient à l'esprit tout de suite? La nourriture! J'adore ça, quand je ne suis pas en train de manger, j'y pense, clame-t-il à brûle-pourpoint.

Force est d'avouer que l'Australien a donc signé au bon endroit. En outre, les championnats belge et suisse n'ont probablement pas encore les moyens d'héberger ce grand fan de chocolat. Pour le moment, je me régale avec le pain et les pâtisseries. Mais pour mon premier repas, on m'a dit qu'il fallait que je mange du foie gras. C'était absolument délicieux, raconte-t-il avec un enthousiasme non dissimulé. Nul doute qu'il n'a pas fini de s'émerveiller de la gastronomie française.

Nic White (Australie) face à la France - le 14 juillet 2014
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Il aurait aimé être... pilier

Demandez à Nic White quel est le meilleur demi de mêlée du monde à l'heure actuelle, et comme beaucoup, il citera instantanément Aaron Smith. C'est la référence depuis quatre ans. Il est super rapide, toujours proche du ballon, est très précis dans ses transmissions, et il réfléchit très vite pour organiser le jeu, énumère-t-il. Difficile de le contredire.

En revanche, si on lui demande quel joueur il aurait aimé être, la réponse a de quoi étonner! Si je pouvais je serais pilier droit! J'adore les piliers, la mêlée. J'aurais voulu être Adam Jones, ou Martin Castrogiovanni, avec leurs cheveux, leurs barbes. Ce sont des costauds, eux aussi ont l'air d'aimer la nourriture, s'amuse-t-il. Avec son 1m75 et ses 82 kilos, il reste néanmoins un fossé non négligeable à combler avant d'aller se frotter aux poids lourds du rugby mondial en mêlée. Mais à seulement 25 ans, il n'est pas interdit de rêver.

Il mène une vie d'étudiant

Même si ses objectifs sont élevés, le numéro neuf ne peut raisonnablement pas passer ses journées à manger, sa passion première. Sa vie hors des terrains est ainsi répartie en deux activités majeures: Je suis quelqu'un de très social, j'aime bouger, sortir prendre un café avec les amis, notamment dans un coffee shop du centre ville que tous les Sudistes de l'équipe fréquentent.

Voilà pour la première. La seconde, est quant à elle plus solitaire, et tournée vers son métier. Même lorsque je ne joue pas, je pense très souvent au rugby. Je harcèle les entraineurs de questions, je regarde des matchs, des vidéos, j'essaie d'analyser le jeu. J'adore ça, explique White. Compte tenu de son poste, ce travail sera certainement d'une aide précieuse. Il a certainement aidé cet ancien joueur de football à rattraper son léger retard, puisqu'il n'a commencé le rugby qu'à l'âge de treize ans dans le sillage de ses amis.

Nic White (Australie) face à la France - le 14 juillet 2014
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Il croit en son pays pour la Coupe du monde

La compétition approchant, le sujet est évidemment dans toutes les bouches. Nic White, comme tant d'autres, s'est donc fendu d'un pronostic. Sans grande surprise: L'Australie va gagner. D'une part parce que je suis australien, proche de l'équipe et absolument pas objectif. D'autre part, parce que nous avons trouvé un équilibre, nous avons récemment réussi à jouer à la fois un jeu de mouvement ambitieux incarné par Israel Folau ou Joe Tomane, mais aussi à utiliser la puissance de joueurs comme Will Skelton ou Scott Sio.

Il estime par ailleurs que les Wallabies possèdent, en la personne de Quade Cooper, l'arme qui peut faire la différence. Quand on joue comme lui, les risques sont grands mais la récompense aussi. Mais je crois qu'il gagne en constance depuis deux ans, il ne commet plus autant de grosses erreurs, et il pourrait être ce qui fait la différence entre victoire et défaite pour l'Australie, espère-t-il.

Une chose est certaine, Nic White sera devant les matchs de son équipe favorite tout au long de cette Coupe du monde. Avec un carré de chocolat ou un toast de foie gras à la main.

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