"C'était une purge ce match franchement" - Le Top des déclas

Christophe Urios (directeur sportif de Castres)

La victoire des siens (15-9) face à un concurrent direct, Toulouse, suffit au bonheur du technicien tarnais.

C'était pas un grand match de rugby, les puristes ont dû s'ennuyer mais aujourd'hui, l'essentiel c'est les quatre points et en plus la cerise sur le gâteau c'est le 4-0, ça s'appelle le panache argentin.

Ugo Mola (entraîneur en chef de Toulouse)

Du côté haut-garonnais, on regrettait de ne pas avoir réussi la même performance que face à Paris dimanche dernier.

Sur les bras de fer, on est pas assez costauds, pas assez tueurs. C'était une purge ce match franchement. S'il y a quelqu'un qui s'est régalé à part les gens qui on pris quatre points et laissé Toulouse avec zéro, honnêtement, on a rien vu, on a vu un pauvre Toulouse dans sa capacité à pas enclencher la vitesse nécessaire pour mettre Castres sur le reculoir. On a pas mis les ingrédients à la hauteur de nos ambitions et pour gagner à l'extérieur, c'est trop insuffisant. Ou on est ultra dominant, ou les matchs nous échappent. Il en manquait pour venir gagner à Castres, c'est un constat d'échec.

Mathieu Blin (manager du SU Agen)

Si le SUALG n'est pas officiellement en Pro D2, la situation apparait désormais très compliquée pour la lanterne rouge qui veut terminer la saison avec panache.

On a vu une petite équipe d'Agen, avec pas assez d'envie et pas assez de mental. Il a manqué beaucoup de choses et certains joueurs n'ont pas été au niveau. Collectivement, l'équipe d'Agen n'avait pas plus envie que Pau de gagner ce match. C'est inattendu et pas très supportable. On n'a pas été bons, moi le premier. Je dis souvent qu'on sera plus forts dans la construction la saison prochaine, mais si on continue comme ça on sera plus forts dans rien du tout.

Jean Bouilhou (troisième ligne aile de Pau)

Pour les promus béarnais, par contre, le maintien est quasiment dans la poche après ce succès à Agen (26-33).

C'est nous qui allons chercher notre maintien en allant mettre la pression sur nos adversaires directs. C'est mérité et très positif d'aller chercher nous-mêmes ce maintien. On va avoir une fin de saison avec moins de pression et l'esprit libéré, cela va peut-être nous permettre d'accrocher de grosses équipes à domicile.

Johann Authier (entraineur d'Oyonnax)

Longtemps, l'USO a cru pouvoir accrocher son 5e succès de la saison. C'était avant le rouge de Tian (70e) et l'essai assassin en contre de Diaby (78e)...

Un succès n'aurait pas été volé. Il est vrai que nous avons manqué de maîtrise dans les dernières minutes et de ce coup de pouce du destin qui nous fuit. Et puis, sur la dernière action qui se conclut par un essai, il y a pour moi un en-avant. Je trouve que nous sommes vraiment arbitrés comme des petits depuis quelque temps. Même si l'arbitrage de Monsieur Poite a été très bon ce soir. Malheureusement, voilà plusieurs fois que les décisions qui font basculer les matchs ne sont jamais en notre faveur.

Fabien Alexandre (troisième ligne de Grenoble)

Le FCG a profité de sa supériorité numérique en fin de match pour décrocher son 10e succès de la saison en championnat (20-27).

Ça a été un match fou. Ça jouait partout et tout le temps. Nous réalisons un exploit au terme d'un ultime essai scoré sur un contre de cent mètres. Nous n'avions gagné qu'une fois à Oyonnax, c'était en 2011 et c'était en Pro D2.

Julien Audy (demi de mêlée de La Rochelle)

S'ils ont finalement réussi à s'en sortir, les Rochelais ont tremblé face aux Parisiens (21-18).

Sans manquer de respect au Stade français, c'est un match qu'on doit gagner plus facilement. On n'a pas été pragmatiques. Il y a des points qu'on laisse au pied. Ça nous a mis le stress jusqu'à la fin du match.

Gonzalo Quesada (manager du Stade français)

La victoire n'est pas au rendez-vous pour Paris mais l'Argentin a trouvé quelques motifs de satisfaction avant le quart de finale européen à Leicester la semaine prochaine.

On est dans le dur mais je sens qu'on a existé. Ce n'était pas le cas à Toulouse (36-3). Je croyais beaucoup à la réaction, on était sans doute pas nombreux à croire qu'on pouvait donner de la bataille à cette équipe de La Rochelle. L'équipe n'a pas démissionné.