15 départs, 9 arrivées... Urios fait tourner une nouvelle page à Castres
TOP 14 - L'arrivée de Christophe Urios et son staff dans le Tarn a marqué le début d'une nouvelle histoire pour le Castres Olympique. Et qui dit nouveau départ dit forcément nouveau projet et nouvelles ambitions pour le CO. Avec le départ de 15 joueurs l'an prochain, le club tarnais va faire peau neuve.
L'arrivée de Christophe Urios et son staff dans le Tarn a marqué le début d'un nouveau chapitre pour le CO, histoire de tirer définitivement un trait sur une saison 2014-2015 traumatisante pour toute une région. Et qui dit nouveau départ dit forcément nouveau projet et nouvelles ambitions. Et c'est lors d'un point presse organisé à la fermette au centre d'entraînement du Levezou, pour évoquer les enjeux de fin de saison, que le directeur sportif de Castres a fait un point sur le recrutement 2016/2017.
Un groupe resserré entre expérience et jeunesse
Christophe Urios a donc officialisé la venue de 7 nouvelles recrues dans l'effectif tarnais pour la saison prochaine qui se rajoutent aux signatures déjà connues du talonneur d'Oyonnax Jody Jenneker et du deuxième ligne de Clermont Loïc Jacquet. Daniel Kotze (Clermont), Robert Ebersohn (Montpellier) Steve Mafi (Western Force), Afusipa Taumoepeau (Albi), Ma'ala Vaipulu (Chiefs), Damien Tussac (Montauban) et Tudor Stroe (Tarbes) débarquent dans le Tarn. Par ailleurs, le CO a fait signer un contrat Espoirs au jeune ailier ou arrière de Toulon, Kylian Jaminet.
Cette année, on était un peu nombreux. C'était un peu compliqué à gérer. On a voulu revenir à des choses plus normales, a expliqué Urios. On va aussi se rapprocher du centre de formation. On a envie de développer ce côté. C'est un centre qui marche très bien. Il y a de très bon jeunes qui en sont sortis. Je pense notamment à Mathieu Babillot et Florian Viallelle. Ce sont des jeunes issus de la formation castraise et on a envie de se rapprocher d'eux pour continuer à avancer. Mais le recrutement pourrait encore évoluer. En cas de qualification pour la Champions Cup, le Castres olympique pourrait enregistrer un ou deux renforts supplémentaires pour étoffer le groupe.
Un large turn-over
Le manager castrais a également fait le point sur les prolongations avec son lot d'heureux et de déçus avec les départs ou arrêts de carrière de certains cadres du vestiaires comme Yannick Forestier, Mathieu Bonello, Ibrahim Diarra ou encore de Romain Cabannes. Cela a été un choix long à prendre mais en même temps, je me suis imposé des règles. Il a fallu prendre des positions, révèle l'ancien gourou d'Oyonnax. On a peut-être le sentiment qu'une page se tourne mais il faut aussi apporter des choses nouvelles et des joueurs un peu plus jeunes. Cela m'a parfois empêché de dormir mais aujourd'hui, j'ai les idées claires. Cela n'a pas été facile. Ce sont des garçons qui ont été loyaux envers le club et qui le sont toujours. Ils ont été importants pour le club. C'est difficile pour eux mais la route du CO continue.
En tout, quinze joueurs vont quitter Castres en fin de saison: Florian Houerie, Saimone Taumoepau, Julien Béziat, Karena Wihongi (Lyon), Lucas Martinez, Richie Gray (Stade toulousain), Benjamin Desroches (Albi), Piula Faasalele (Stade toulousain), Daniel Kirkpatrick, Rémi Lamerat (Clermont), et Rudy Wulf (raisons familiales). À l'inverse, Mihaita Lazar, Yoann Montes, Eric Sione, Christophe Samson, Yannick Caballero, Julien Domora et Florian Vialelle ont, eux, prolongé leur contrat.
L'exemple de l'Atlético Madrid
Un recrutement ciblé pour satisfaire au besoin de l'équipe mélangeant une palette de jeunes joueurs avec des joueurs d'expérience mais qui répond aussi à un certain état d'esprit, voulu par Christophe Urios et son staff. Le but étant de continuer à développer le projet du club avec la notion de star-équipe et non d'une équipe de stars. En termes clairs: être tout autant ambitieux que les autres avec un peu moins de moyens.
Il y a une équipe qui me fascine aujourd'hui, c'est celle de l'Atlético Madrid, révèle Urios. Ils réalisent de grandes choses avec un peu moins de moyens que les autres. Ils ont un esprit. Je crois beaucoup à cela. Et ils ont aussi un slogan dans lequel ils se retrouvent: Ne jamais arrêter d'y croire. Et cela me parait important. Eux, ils y arrivent. Et je vois pas pourquoi on ne pourrait pas y arriver dans le rugby.
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