Le Racing a fêté son titre... à l'échelle du Plessis-Robinson

  • Dimitri Szarzewski et Henry Chavancy (Racing 92) avec le bouclier - 28 juin 2016
    Dimitri Szarzewski et Henry Chavancy (Racing 92) avec le bouclier - 28 juin 2016
  • Les joueurs du Racing 92 arrivent avec le Bouclier
    Les joueurs du Racing 92 arrivent avec le Bouclier
  • Dan Carter (Racing 92) - 28 juin 2016
    Dan Carter (Racing 92) - 28 juin 2016
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Les champions de France ont présenté officiellement mardi le bouclier de Brennus à leurs supporters, réunis sur une petite place de la commune du Plessis-Robinson. Une célébration courte, bon enfant mais sage, à l'image de la communauté de fans du club alto-séquannais.

Le Racing 92 n'étant pas l'équipe d'une ville mais d'un département, les Hauts-de-Seine, la question se posait de savoir où les joueurs allaient bien pouvoir présenter leur précieux trophée. C'est finalement le Plessis-Robinson, ville d'un peu moins de 30 000 habitants, hôte du centre d'entraînement et de formation des Ciel et Blanc depuis 2012, qui a été retenu. Le rendez-vous a donc été pris sur la place du Cœur de ville ce mardi, avec une arrivée des joueurs (quelques uns dont Rokocoko, Kruger ou Vulivuli, n'y étaient pas) prévue à 18h15. Assez ponctuels, ces messieurs ont fait leur apparition à 18h20 sur le toit d'un bus de tourisme, attendus par un millier de personnes.

Les joueurs du Racing 92 arrivent avec le Bouclier
Les joueurs du Racing 92 arrivent avec le Bouclier

Une affluence qui paraît évidemment bien modeste en comparaison avec la marée humaine à Bayonne pour fêter la montée de l'Aviron début juin ou encore avec ce qu'à pu connaître la place du Capitole célébrant en son temps les titres du Stade toulousain. Mais pas si ridicule que ça si on prend en compte les spécificités de la région parisienne et de son public, dans une commune aux antipodes à l'échelle du département de celle qui abrite le stade des Franciliens, Colombes, et un mardi à un horaire où beaucoup d'actifs sont encore dans les bouchons ou les transports en commun.

Une foule plutôt sage

Peu après l'arrivée du cortège, les joueurs sont montés sur une estrade sous le son des klaxons et d'une banda. Jacky Lorenzetti a ouvert le bal avec un discours enflammé : Au début, nous étions un peu les SDF du rugby, mais ici, on est chez nous ! On se sent tous Robinsonnais ! Une dernière affirmation accompagnée paradoxalement de Ici, ici, c'est Colombes. L'envolée présidentielle terminée, Henry Chavancy et ses partenaires ont été invités à signer quelques autographes pendant une demi-heure tandis que la "speaker" s'efforçait de faire la police sur l'estrade devenue exiguë.

Dan Carter (Racing 92) - 28 juin 2016
Dan Carter (Racing 92) - 28 juin 2016

L'ambiance, elle, allait logiquement decrescendo au fil des minutes et des signatures. La Peña baiona et ses paroles à la gloire d'un autre club, passée en entière, a fait sourire certains et interrogé d'autres. Durant ces minutes relativement sages, certains Racingmen, Wenceslas Lauret en tête, ont tenté de chauffer cette foule soucieuse de ramener un coup de stylo ou un précieux selfie : Racing, Racing...Plus fort ! Racing, Racing...J'ai dit plus fort !. Pas facile… Puis les héros de Barcelone sont remontés dans leur bus sur les coups de 19h20, les bras chargés du Bouclier. La place du Coeur de Ville s'est dès lors vidée en quelques minutes, heureuse et satisfaite d'avoir réservé son hommage au nouveau champion de France.

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