Lorenzetti: "Nous avons commencé à réfléchir à la meilleure solution de repli possible"

  • Jacky Lorenzetti, le président du Racing 92
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  • Le président du Racing-Metro, Jacky Lorenzetti
    Le président du Racing-Metro, Jacky Lorenzetti
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La rencontre Racing 92-Toulouse, comptant pour la neuvième journée de Top 14, ne se disputera pas au Stade de France. Le président du club francilien Jacky Lorenzetti, que nous avons joint mercredi soir, a réagi à cet arrêté préfectoral à dix jours du match.

Comment avez-vous accueilli cette décision de ne pas laisser se jouer Racing-Toulouse au Stade de France ?

Jacky LORENZETTI: La confirmation est tombée mercredi en fin de journée. On n'a pas à l'accepter ou non. Elle est effective et nous en prenons acte. Nous faisons confiance au préfet et aux instances et nous devons faire avec. Nous avons commencé à réfléchir à la meilleure solution de repli possible et on travaille à pied d’œuvre pour la trouver.

Cette annonce vous a-t-elle pris de cours ?

J.L: À vrai dire, on s'en doutait un petit peu même si rien n'était sûr. Les derniers événements survenus mercredi matin (assaut du Raid au cœur de Saint-Denis, ndlr), qui sont prioritaires à toutes autres considérations, font que les pouvoirs publics ont sûrement pris la bonne décision. Pour ma part, je suis partisan de la nécessité de continuer de vivre et de montrer que nous sommes au-dessus des crimes et des abominations qui ont été commises. Nous travaillons en ce moment pour trouver un autre site ou jouer cette rencontre à Colombes.

Le président du Racing-Metro, Jacky Lorenzetti
Le président du Racing-Metro, Jacky Lorenzetti
Il faudra nécessairement rembourser des supporters si jamais nous devons jouer à Colombes

Quelle est la tendance ?

J.L: On regarde toutes les possibilités, on travaille et on devrait avoir des nouvelles très rapidement. On avait déjà vendu 25 000 billets, ce qui est une belle performance. C'est bien plus que ce que le stade de Colombes peut contenir et il faudra nécessairement rembourser des supporters si jamais nous devons jouer à Yves-du-Manoir. On est en discussion avec plusieurs sites. Dans l'idéal, on espère pouvoir communiquer là-dessus ce jeudi.

Vos joueurs ont déclaré dans la semaine vouloir jouer ce choc face à Toulouse au Stade de France. Sont-ils déçus par cette décision ?

J.L: Les joueurs sont dans le même état d'esprit que moi. Ils veulent tout simplement pouvoir continuer de vivre normalement. Ils ont en ce moment la tête à la rencontre de samedi face aux Llanelli Scarlets, qui est un sujet prioritaire. Nous, dirigeants, savons qu'ils ont très envie d'en découdre avec Toulouse et nous travaillons de notre côté afin de leur offrir le plus bel écrin possible, pour qu'ils aillent, je l'espère, chercher la victoire.

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