Ouedraogo : "Le capitanat ? Mohed Altrad ne m’a rien dit"

  • Fulgence Ouedraogo (Montpellier) - 16 août 2016
    Fulgence Ouedraogo (Montpellier) - 16 août 2016
  • Fulgence Ouedraogo, le capitaine de Montpellier
    Fulgence Ouedraogo, le capitaine de Montpellier
  • Fulgence Ouedraogo
    Fulgence Ouedraogo
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TOP 14 - Orphelin de François Trinh-Duc, le troisième-ligne international Fulgence Ouedrago (30 ans, 39 sélections) s’apprête à entamer sa treizième saison sous les couleurs de Montpellier. Mais son statut de capitaine est encore flou. Entretien.

Fulgence, la fin de saison de Montpellier a été riche en émotions entre la qualification en demi-finale du Top 14, un titre en Challenge Cup et les adieux de François Trinh-Duc. Vous avez fait le deuil de son départ ?

Fulgence OUEDRAOGO: Cela n’a pas été difficile de le voir partir. Sa décision était prise depuis longtemps. Je n’ai pas été affecté par son départ. En revanche, je n’ai pas compris les conditions dans lesquelles il a fait ses adieux à Montpellier. Je n’étais pas en adéquation avec la décision du club. Mais je suis content pour François. Je sais que ça se passe bien à Toulon. Il s’est bien adapté et il a hâte de jouer son premier match. Je suis heureux pour lui.

Durant l’été, il y a eu un flou autour de votre capitanat. Avez-vous songé à passer la main ?

F.O : C’est vrai qu’avec la fin de saison et ces choix qui n’étaient pas forcément les miens, j’ai dit, pour le bien de l’équipe et afin d’être le plus performant possible, que s’il le fallait, il pouvait choisir un autre capitaine. Ce rôle ne m’appartient pas. Je suis très honoré de porter le brassard de Montpellier et j’aime ce rôle, mais je ne veux pas être un frein pour l’équipe. Si le staff ou certains joueurs ne sont pas d’accord avec moi, je préfère qu’ils choisissent un autre capitaine. Le Président (Mohed Altrad) m’a dit qu’il allait choisir, que ce n’était pas à moi de choisir.

Fulgence Ouedraogo, le capitaine de Montpellier
Fulgence Ouedraogo, le capitaine de Montpellier
Je suis très honoré de porter le brassard de Montpellier mais je ne veux pas être un frein pour l’équipe.

A priori, votre Président a tranché en indiquant que quatre hommes (Fulgence Ouedraogo, Kélian Galletier, Benjamin Fall et Akapusi Qera) occuperaient cette fonction…

F.O: Je ne sais pas. A moi, il ne m’a rien dit.

Vous ne savez donc toujours pas si vous débuterez la saison comme capitaine ?

F.O: Le Président ne m’a encore rien dit.

Gagner un Brennus avec le club qui m’a fait atteindre le plus haut niveau, je suis habité par ce rêve là.

Vous êtes le dernier des quatre fantastiques (avec Julien Tomas, Louis Picamoles et François Trinh-Duc) a toujours évolué à Montpellier. Qu’est-ce qui vous lie viscéralement à ce club ?

F.O: Je ne sais pas si c’est plus fort que tout mais je suis attaché à cette région. J’ai envie de gagner des titres avec Montpellier. C’est un club jeune. Gagner un Brennus avec le club qui m’a fait atteindre le plus haut niveau, ce serait magique. Je suis habité par ce rêve là.

Avec l’arrivée de Jack White, l’ADN de Montpellier a changé. Que vous manque-t-il désormais pour rentrer dans l’histoire du rugby français ?

F.O: On n’a toujours pas ce titre de Champion de France. On essaye de se rapprocher des exigences qu’il faut pour décrocher ce Brennus. Mais on l’a vu la saison dernière en chutant sur l’avant dernière marche. On n’était pas encore au niveau de Toulon. Mais on a un effectif de qualité avec des joueurs aguerris au plus haut niveau. On espère rivaliser sur les deux tableaux. On n’a pas envie de choisir.

Fulgence Ouedraogo
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