Pau, 5 matches pour quoi faire ?

  • Simon Mannix (Pau) - 16 avril 2016
    Simon Mannix (Pau) - 16 avril 2016
  • Conrad Smith (Pau) - 16 avril 2016
    Conrad Smith (Pau) - 16 avril 2016
  • L'entrée des joueurs de Pau contre Toulon - 16 avril 2016
    L'entrée des joueurs de Pau contre Toulon - 16 avril 2016
  • La déception des joueurs de Pau face à Toulon - 16 avril 2016
    La déception des joueurs de Pau face à Toulon - 16 avril 2016
Publié le
Partager :

TOP 14 - Sans véritable objectif en cette fin de championnat, la Section paloise doit se fixer des challenges personnels pour trouver sa motivation face à des adversaires qui, pour leur part, n'en manqueront pas.

Il reste cinq matches à jouer à la Section paloise. Trois à l'extérieur dont le déplacement à Castres samedi soir et deux à domicile les 7 et 28 mai. N'ayant rien à espérer en cette fin de saison et bien que mathématiquement le maintien ne soit pas totalement dans la poche, on peut légitimement se poser la question : cinq matches pour quoi faire ?

Il nous manque encore deux points pour être complètement à l’abri, rappelait le manager sportif Simon Mannix, la semaine dernière en conférence de presse. Tout en rajoutant quelques phrases plus loin : Cette année, nous avons fait le boulot bien avant la fin de saison en assurant notre maintien en Top 14. C'est positif même si on était capable de faire mieux.

Conrad Smith (Pau) - 16 avril 2016
Conrad Smith (Pau) - 16 avril 2016

Pas besoin de sortir une calculette pour se rendre à l'évidence. Avec 23 points de retard sur Pau, Oyonnax devrait gagner ses cinq derniers matches en empochant au moins trois bonus offensifs pour coiffer sur le fil les Palois, à condition toutefois que ces derniers n'inscrivent aucun point. Une situation qui verrait les Oyomen remporter en cinq journées, plus de matches que depuis le début de la saison puisque leur compteur affiche à ce jour quatre victoires.

Fin de saison ennuyeuse ?

Autant dire que les carottes sont cuites et que cette fin de championnat risque d'être fort ennuyeuse pour ces équipes du bas de tableau. C'est une situation compliquée, d'autant qu'il n'y a plus rien à espérer, approuve Philippe Ébel, ancien de la Section et entraîneur de l'équipe de Belgique. Peut-être est-ce le moment de donner du temps de jeu à des jeunes en les incorporant à l'effectif aux côtés de cadres de l'équipe afin de préparer d'ores et déjà la saison à venir ?

L'entrée des joueurs de Pau contre Toulon - 16 avril 2016
L'entrée des joueurs de Pau contre Toulon - 16 avril 2016

La Section paloise n'est-elle pas condamnée à une fin de saison en roue libre, d'autant que ses deux entraîneurs Joël Rey et David Aucagne ne seront plus de l'aventure la saison prochaine ? Que tu sois joueur ou entraîneur, mentalement et inconsciemment lorsque les choses sont acquises, tu ne prépares pas un match de la même façon, poursuit Philippe Ébel. Ce relâchement est humain et tu ne peux pas y faire grand-chose. De plus, ils vont se retrouver, tant à Castres que contre Clermont, face à des équipes en bataille soit pour la qualification soit pour une demi-finale directe . À moins que le fait de jouer libéré et sans pression ne donne des ailes au jeu palois...

Un challenge sympa à domicile

Ancien flanker de la Section et consultant pour Sud Radio, Romain Froment se montre plus optimiste. Lorsque l'enjeu est inexistant, tu peux te permettre des fantaisies en semaine mais sur le terrain, pour éviter le ridicule, tu ne veux rien lâcher, observe-t-il. Pour l'ex Vert et Blanc, la Section a les moyens d'achever de belle manière sa saison en se fixant des objectifs notamment au Hameau.

La déception des joueurs de Pau face à Toulon - 16 avril 2016
La déception des joueurs de Pau face à Toulon - 16 avril 2016

Depuis le début de saison, l'équipe a prouvé qu'elle était capable d'exister à domicile, insiste-t-il. Ce serait bien de conserver cette ligne de conduite et de battre Clermont et Grenoble à la maison. C'est un challenge intéressant ! Peu importe que les entraîneurs soient en partance et que des joueurs aillent sous d'autres cieux, Romain Froment estime que c'est la loi du sport.

Quel que soit le poste occupé, entraîneur ou joueur, en sport professionnel on sait pertinemment que les choses s’arrêtent un jour, rappelle-t-il. Il faut vivre le moment présent, prendre ce qu'on vous donne et se forger de beaux souvenirs. Faire un bon match à Castres pour se roder et espérer battre une semaine plus tard le leader du Top 14 au Hameau, voilà qui serait sympa ! Néanmoins, après la venue de Toulon, on a bien mesuré en Béarn le chemin qui reste à parcourir aux Palois pour accrocher de telles cylindrées. Mais sur un match, pourquoi pas ?

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?