Le Racing 92, c'est le pied !

  • Johan Goosen (Racing 92) face à Gaël Fickou (Toulouse) - 11 juin 2016
    Johan Goosen (Racing 92) face à Gaël Fickou (Toulouse) - 11 juin 2016
  • Henry Chavancy (Racing 92) face à Toulouse - 11 juin 2016
    Henry Chavancy (Racing 92) face à Toulouse - 11 juin 2016
Publié le Mis à jour
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BARRAGE TOP 14 - Sans forcément briller, le Racing 92 s'est qualifié pour les demi-finales du Top 14 en battant Toulouse (21-16). Les Franciliens ont su faire preuve d'un gros pragmatisme, dans le sillage de leurs buteurs. Pour Toulouse, c'est la fin d'une saison bien mausade.

Ce ne fut pas le match de l’année, bien au contraire, mais ce fut engagé. Racingmen et Toulousains se sont rendus coup pour coup mais comme souvent depuis l’instauration des barrages en 2010, c’est l’équipe évoluant à domicile qui s’est imposée. Le Racing 92 avait 75% de chances et il s’est nourri de l’indiscipline de son adversaire pour creuser l’écart au terme d’une rencontre hachée, avec peu de jeu, qui s’est jouée sur des détails (21-16). Le Stade toulousain pourra regretter son déchet au sol malgré de la volonté en seconde période.

L’essai de Gaël Fickou - le seul de la rencontre - à la 66e minute était justement la preuve que les Haut-Garonnais poussaient pour recoller. Ces derniers se sont efforcés de mettre du rythme au retour des vestiaires après un premier acte discret. Le travail de pilonnage n’a pas payé au final et il laissera des regrets. On retiendra d’ailleurs le désarroi d’Imanol Harinordoquy, remplacé dès la 47e minute, et qui a donc terminé sa carrière sur une énorme frustration. Pourtant, la mêlée toulousaine a rendu une copie intéressante.

Dan Carter auteur de 18 points sur 21 !

S’il a tapé deux coups de pied de renvoi directement en touche, Dan Carter a tout de même fait la différence avec un 6 sur 6 au pied déterminant. Seulement supplanté par Johan Goosen pour les buts lointains, l’ouvreur néo-zélandais s’est avéré précieux face aux poteaux alors qu’il faisait son retour après 1 mois d’absence. On craignait un manque de rythme mais il a quand même apporté offensivement et défensivement. Sébastien Bézy lui a répondu mais l’échec de ce dernier à la 59e minute fut probablement l’un des tournants.

Henry Chavancy (Racing 92) face à Toulouse - 11 juin 2016
Henry Chavancy (Racing 92) face à Toulouse - 11 juin 2016

Les deux formations ont très rarement vu les 22m adverses ballon en main, notamment en première période, pour "offrir" un combat rude dans les duels. Pour l’orgie de jeu, il faudra repasser et c’est donc le Racing 92 qui se voit offrir l’opportunité de défier Clermont vendredi prochain au Roazhon Park de Rennes. Pour le Stade toulousain, leader du championnat en début d’année, c’est une énorme déception car c’est une nouvelle page qui se tourne au terme d’une saison qui a pourtant laissé entrevoir un potentiel certain.

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