A Grenoble, en ce début de cette saison, on tourne

  • Peter Kimlin (Grenoble) face à Pau - le 5 septembre 2015
    Peter Kimlin (Grenoble) face à Pau - le 5 septembre 2015
  • Bernard Jackman (Grenoble)
    Bernard Jackman (Grenoble)
  • Rory Grice (Grenoble) face à Pau - le 5 septembre 2014
    Rory Grice (Grenoble) face à Pau - le 5 septembre 2014
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Après trois journées de Top 14, le FCG a déjà utilisé 31 éléments. Un roulement a été décidé et instauré par le staff de Grenoble pour donner l’occasion à chaque joueur de montrer ses qualités dans un groupe qui se révèle homogène et compétitif.

Sept. Ils sont sept joueurs de l’effectif de Grenoble à avoir débuté les trois premières rencontres de Top 14 cette saison : réceptions d’Agen (38-23) et de Pau (41-15) entrecoupées d’un déplacement à Clermont (6-25). Ils se nomment Aplon, Mignot (deux fois à l’aile, une fois au centre), Batlle, Grice, Hand, Héguy et Barcella. Sept "seulement".

La saison dernière, douze éléments avaient disputé les trois premiers matches de championnat. Ça fait déjà un sacré changement. Le deuxième changement, c’est le nombre de joueurs qui ont déjà disputé au moins quelques minutes avec le FCG. Ils sont 31 contre 25 l’an dernier au même stade. La philosophie de cette saison était de dire qu’on allait s’appuyer sur les quatre premiers matches pour faire un turn-over quasi systématiquement, que ce soit à domicile ou à l’extérieur, parce qu’on voulait ‘challenger’ tous les joueurs, créer une bonne et saine émulation, explique Fabrice Landreau, le directeur sportif de Grenoble.

Bernard Jackman (Grenoble)
Bernard Jackman (Grenoble)

Que cette année, on avait vraiment besoin de tout le monde pour pouvoir faire une saison cohérente et régulière, chose qu’on n’avait peut-être pas fait l’an dernier et qui est peut-être une des causes de notre essoufflement en fin de saison. C’est important pour la confiance mutuelle. Qu’on ait un maximum de choix et que le niveau de l’équipe reste le même, même si des changements peuvent avoir lieu.

Avec encore deux nouveaux au Racing : Marie et De Klerk

Au Racing 92 samedi, ils ne seront au maximum que six à avoir été titulaires lors des quatre premières journées puisque Fabien Barcella est forfait (entorse de la cheville). Et aux 31 qui ont déjà eu un peu ou plus de temps de jeu, s’ajouteront deux nouveaux : le deuxième-ligne Mathias Marie, recruté à Biarritz à l’intersaison, et le pilier sud-africain Rossouw De Klerk, arrivé il y a deux semaines pour remplacer Paea Fa’anunu déclaré inapte à la pratique du rugby. Ainsi mis à part Bosch, Dupont et quelques autres, tout le monde aura déjà revêtu le maillot rouge et bleu. Gilles et Lucas auraient dû jouer, précise Landreau, malheureusement ils se sont blessés (en préparation). On peut ajouter Henry Vanderglas qui n’a fait que quelques minutes (touché à Clermont) et Alexandre Dardet qui est toujours en phase de reprise. On a donc toujours quelques joueurs à voir. Et je ne parle pas des tout jeunes.

Rory Grice (Grenoble) face à Pau - le 5 septembre 2014
Rory Grice (Grenoble) face à Pau - le 5 septembre 2014

L’effectif est plus homogène et compétitif, notamment au centre avec Hunt, Farrell, Estebanez, Willison, Mignot voire Gelin susceptibles de jouer. La concurrence est donc très forte. Ainsi Fabrice Estebanez, titulaire face à Agen, auteur d’un essai et plus généralement d’une bonne première avec le FCG, ne faisait pas partie du groupe à Clermont et contre Pau. Il devrait être du voyage au Racing. Même chose en troisième-ligne pour Fabien Alexandre, très en vue face aux Agenais avec deux essais inscrits, non retenu les deux week-ends précédents. Ce n’était pas contre Fabien, indiquait Bernard Jackman après le succès contre Pau. Kimlin et Setephano n’avaient pas beaucoup joué. John Best avait fait un bon match contre Clermont. On avait décidé le remettre dans le groupe.

Jackman : "Personne n’a une place garantie"

L’entraîneur en chef du FCG est attentif aux performances de chacun en matches mais ce n’est pas le seul critère de choix, l’entraînement compte beaucoup. Si un joueur veut du temps de jeu, il faut qu’il travaille bien à l’entraînement, pas simplement lors des séances sur le terrain mais aussi en muscu, sur la récup. Etre super professionnel. S’il est bon aux entraînements même s’il n’est pas dans le groupe, c’est un bon signe pour moi, ça veut dire qu’il est prêt pour jouer, nous expliquait-il.

L’Irlandais prévenait: Je crois que pour être bien compétitif et garder de la fraîcheur jusqu’à la fin de la saison, il faut faire ça (du turn-over). Personne n’a une place garantie. On va jouer avec les mecs en forme.

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