"Pas le moment de flancher"... Les mots du capitaine Szarzewski pour réveiller le Racing

  • Dimitri Szarzewski en bon capitaine - mars 2016
    Dimitri Szarzewski en bon capitaine - mars 2016
  • Dan Carter, Bernard Le Roux et Juan Imhoff (Racing 92) - 26 mars 2016
    Dan Carter, Bernard Le Roux et Juan Imhoff (Racing 92) - 26 mars 2016
  • Dimitri Szarzewski (Racing) contre Toulon - 26 mars 2016
    Dimitri Szarzewski (Racing) contre Toulon - 26 mars 2016
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Les Racingmen restent sur deux grosses désillusions en Top 14. En capitaine expérimenté qu'il est, Dimitri Szarzewski sait que le sprint final a débuté et que les faux-pas se paieront cher. Il se veut à la fois rassurant et conscient de la nécessité de réagir.

Dimitri Szarzewski n'est pas du genre à fuir ses responsabilités. Son expérience éprouvée du haut niveau et son aisance devant les médias lui permettent de prendre volontiers la parole dans l'adversité, quand d'autres préfèrent se cacher. En cette semaine de gueule de bois après la claque reçue face à l'équipe très remaniée de Toulon (20-21), il ne s'est pas trahi: Cela fait partie de mon rôle de remobiliser tout le monde. Surtout, ce que j'ai dit aux joueurs, c'est de ne pas douter. Ils doivent continuer de positiver et de garder confiance. On sort malheureusement de deux défaites consécutives et c'est forcément un peu difficile mentalement. Dans l'état d'esprit, on y était contre Toulon. Je reste persuadé que nous sommes dans le vrai et qu'il faut continuer comme ça.

La positive attitude

Cette tendance à avancer que la bouteille est au quart pleine quand elle est aux trois-quarts vide l'a toujours accompagnée, en club comme avec l'équipe de France. Il se veut en cela le parfait relais du duo Travers-Labit, qui s'est évertué à faire revenir le sourire à l'entraînement cette semaine en y intégrant un maximum de ludique: On a tâché de positiver, raconte Szarzewski. On ne veut pas tomber dans la sinistrose à cause de ces deux revers. On veut relever la tête et la garder bien haute. C'est pourquoi on doit continuer de travailler à l'entraînement dans la bonne humeur et la sérénité.

Dan Carter, Bernard Le Roux et Juan Imhoff (Racing 92) - 26 mars 2016
Dan Carter, Bernard Le Roux et Juan Imhoff (Racing 92) - 26 mars 2016

Un état d'esprit qui ne masque pas la réalité du moment. Avec ces deux défaites de rang, le Racing démarre très mal son sprint final: Ce n'est pas le moment de flancher, lance le capitaine francilien. On a deux matches très importants qui arrivent, à nous de rectifier le tir et renouer avec la victoire. On sait où étaient nos fautes et ce qu'il faut mettre pour redresser la barre.

Réemmagasiner de la confiance avant le quart de finale de coupe d'Europe

Contre les remplaçants morts de faim du RCT, les stars franciliennes ont semblé en dedans, comme si la proximité d'un certain quart de finale de Champions Cup (le 10 avril) les avait empêchées de se livrer à 100%. La multitude de ballons rendus aux Varois après contact appuient cette thèse. Difficile dans ces conditions de ne pas penser à la récidive samedi au Matmut Atlantique face à l'UBB, alors que l'échéance européenne sera encore plus imminente. En garant des valeurs de son groupe, Dimitri Szarzewski s'en défend.

Dimitri Szarzewski (Racing) contre Toulon - 26 mars 2016
Dimitri Szarzewski (Racing) contre Toulon - 26 mars 2016

On n'a pas le droit d'avoir la tête ailleurs. On vient d'enchaîner deux défaites d'affilée en championnat. On a besoin de points mais aussi de réemmagasiner de la confiance avant le quart de finale. On va donc se rendre en Gironde avec des intentions mais on y va aussi au plus mauvais moment. L'UBB vient de perdre à domicile contre Clermont. Elle aussi peut s'en vouloir et être déçue du scenario. Ils vont vouloir se rattraper et auront un esprit revanchard face à nous. On sait à quoi s'attendre.

Le chef de meute connaît déjà la teneur de son discours, samedi, quelques minutes avant le coup d'envoi: Je dirai à mes coéquipiers de ne pas se poser de questions. On doit arrêter de discuter et aller de l'avant sur le terrain.

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