Le gros coup du Racing

Ils pensent qu’on est une équipe qui n’a pas de c..., ils se disent qu’on a pas de c.... Alors pendant les dix premières minutes, je ne veux pas un plaquage manqué. Les mots du capitaine Maxime Machenaud à l’échauffement ont su trouver un écho dans les rangs du Racing ce vendredi soir sur la pelouse d’Oyonnax (9-18). Car s’il voulait que ses coéquipiers soient présents dans le combat, ces derniers ne se sont pas échappés et ont livré une prestation solide pour décrocher les quatre points de la victoire.

Bien plus tranchants lors de leurs attaques placées, jamais mis en défaut quand il fallait défendre, les Racingmen n’ont laissé aucune chance à des Oyonnaxiens très moyens. Toujours dans l’avancée, dominateurs dans le défi physique, le Racing 92 avait décidé de défier Oyonnax sur ses points forts et a parfaitement su réaliser ce qu’il fallait pour anesthésier l’USO. Il a fallu une action en première main à la treizième minute du match et un décalage de Dambielle pour placer Goosen dans l’intervalle pour que les Oyomen courent après le score toute la partie. Ensuite, le Racing a fait front et défendu son bien avec la plus grande efficacité.

Un match à oublier pour Oyonnax

Et si la prestation des hommes de Travers et Labit est à relever, celle-ci a été "facilitée" par une équipe d’Oyonnax peu inspirée. Sans son buteur Nicky Robinson hier soir, l’USO aurait très bien pu finir fanny devant son public. Les incursions dans les 22 mètres adverses ont été trop rares, les offensives pas assez dangereuses pour mettre à mal l’organisation du Racing. Et quand l’USO pouvait prendre le risque de tenter quelque chose, comme sur cette action sur les 5 mètres avec un avantage en cours (37e minute), Piri Weepu préférait taper une chandelle plutôt que de jouer à la main...

Le symbole d’un Oyonnax bien morose, se cassant les dents sur un Racing venu pour marquer son territoire. Une deuxième défaite en trois matchs à domicile qui va faire du mal à l’USO, tandis qu’avec cette deuxième victoire à l’extérieur, les Franciliens ont montré qu’ils en avaient...