Cibray: "Il faut redevenir une équipe difficile à battre"

  • Fabien Cibray - Oyonnax - 13 août 2015
    Fabien Cibray - Oyonnax - 13 août 2015
  • Pierrick Gunther - Oyonnax - 5 septembre 2015
    Pierrick Gunther - Oyonnax - 5 septembre 2015
  • Le demi de mêlée Fabien Cibray (Oyonnax) - Août 2015
    Le demi de mêlée Fabien Cibray (Oyonnax) - Août 2015
  • Melée Oyonnax - Toulouse - 21 novembre 2015
    Melée Oyonnax - Toulouse - 21 novembre 2015
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Top 14 – Avec déjà six défaites concédées en huit matches de Top 14, Oyonnax enchaine les désillusions depuis le début de la saison. Mais sa dernière sortie en Champions Cup – marquée par une défaite avec bonus – la mise à l’écart d’Olivier Azam et l’arrivée de Johann Authier laissent penser que l’USO a changé de visage.

Il faut avoir des œillères pour ne pas remarquer le changement d’attitude du groupe oyonnaxien depuis que les dirigeants ont pris la décision d’envoyer Johann Authier au soutien de l’équipe première et de mettre en retrait Olivier Azam, manager de plus en plus contesté. Pierrick Gunther concédait, non sans gêne mais avec honnêteté, avoir remarqué le nouvel état d’esprit: Tout le monde n’était peut-être pas concerné… On ne peut pas partir à la guerre avec des joueurs qui n’ont pas envie. Aujourd’hui, on sent un peu plus d’envie. Comprenez que la réorganisation interne a été suivie de l’électrochoc espéré, au moins en dehors du pré.

Pierrick Gunther - Oyonnax - 5 septembre 2015
Pierrick Gunther - Oyonnax - 5 septembre 2015

Si la prestation à Toulouse en Champions Cup a un peu rassuré, c’est une étape mais la plus importante c’est contre Brive. J’apprécie que tout le monde soit de bonne humeur mais l’objectif numéro un, c’est d’arriver avec une grosse détermination , contre les Brivistes, tempère le coach des avants Pascal Peyron.

La détermination est de retour

Nommé capitaine en Coupe d’Europe (comme la saison passée), Fabien Cibray avait la responsabilité de guider ses troupes au Stadium, où l’on ne donnait pas cher de leur peau. J’ai appuyé sur le fait de retrouver des valeurs. On en a marre de se faire balader et de prendre des valises. Ça suffit! On n’a pas envie d’être les peintres du championnat, dit après coup le demi de mêlée.

Mais comment expliquer ce changement de visage assez radical ? Peut-être la fierté et la frustration de ce que l’on entend sur nous… Au bout d’un moment, on est vexé. Il faut que ça sorte et il vaut mieux que ce soit le samedi que le mardi. Dire que l’on est un bon groupe, c’est bien beau mais il faut marquer des points , rajoute celui qui insiste sur une expression, c’est vrai, pleine de sens: Tu as le stylo, écris !

Cibray: "Prenons notre destin en main et soyons audacieux"

Les premières lignes de ce nouveau chapitre laissent justement présager que l’intrigue semble évoluer. Il faut que l’on comprenne que pour gagner, il faut être une équipe difficile à battre. C’est l’ADN de ce club. Depuis le début de l’année, on était une équipe facile à battre. L’état d’esprit est différent et c’est un signe fort sur lequel s’appuyer. Prenons notre destin en main, soyons audacieux et on verra ce qui se passe, ajoute Fabien Cibray.

Le demi de mêlée Fabien Cibray (Oyonnax) - Août 2015
Le demi de mêlée Fabien Cibray (Oyonnax) - Août 2015

Le week-end dernier, l’investissement et l’engagement semblaient en effet un ton au dessus malgré la défaite et c’est une base intéressante. On veut une identité de jeu et peut-être que l’on est revenu à de la simplicité mais à des choses qui ont marchées. On doit retrouver de la confiance avant de faire évoluer notre jeu , poursuit-il.

L’ADN de l’Uso semble être le nouveau leitmotiv

On peut s’appuyer sur une conquête plus conquérante, de la stabilité en mêlée pour lancer notre jeu, un peu de détermination et une grosse générosité sur le plan défensif et offensif, analysait avec un peu plus de recul cette semaine Pascal Peyron et l’on pourrait même rajouter l’efficacité en touche.

On le sentait depuis un petit moment mais on prenait des déconvenues chaque week-end, avance l’adjoint qui ne veut pas non plus que l’on oublie le temps nécessaire à la construction – notamment – d’une mêlée. C’est un travail de longue haleine. Il faut trois ou quatre mois pour que ça se mette en place. Sur la façon de travailler, l’entraineur doit s’adapter au profil du collectif mais aussi imposer sa vision des choses. Il faut que l’osmose se refasse et que tout le monde trouve sa place.

Gunther: "Tout le monde a envie et est concerné. On va à la guerre"

Le plus marquant semble justement être le changement de visage du pack. Avant les mêlées, on se regardait et on s’encourageait , explique Pierrick Gunther sur la sortie toulousaine. La base ! On a eu cette envie de vouloir bien faire, d’être bon en conquête, de vouloir faire mal aux autres et en défense, on a été agressif , enchaine le troisième ligne.

Melée Oyonnax - Toulouse - 21 novembre 2015
Melée Oyonnax - Toulouse - 21 novembre 2015

Là est effectivement la solution mais il apparaît regrettable d’avoir mis autant de temps à réagir après avoir été piqué au vif. Il faut que l’on s’appuie sur les valeurs d’Oyo, insiste-t-il mais le discours sur les valeurs a souvent été entendu… Cette fois sera-t-elle la bonne? Tout le monde a envie et est concerné. Apparemment les Brivistes viennent ici pour gagner ? On les attend de pied ferme. On va aller à la guerre ! Ça, c’est nouveau.

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