Mermoz: "Nouveaux, anciens, jeunes: tout le monde doit prendre ses responsabilités"

  • Maxime Mermoz - RCT - août 2015
    Maxime Mermoz - RCT - août 2015
  • Maxime Mermoz face à Montpellier - septembre 2014
    Maxime Mermoz face à Montpellier - septembre 2014
  • Maxime Mermoz rentre sur le terrain - Toulon Stade français - mai 2014
    Maxime Mermoz rentre sur le terrain - Toulon Stade français - mai 2014
  • Maxime Mermoz sous le maillot bleu (22 novembre 2014).
    Maxime Mermoz sous le maillot bleu (22 novembre 2014).
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TOP 14 - Maxime Mermoz s'est arrêté, après une longue séance d’entraînement sous les ordres de Steve Meehan, et avant de rejoindre ses coéquipiers pour déjeuner, afin d'évoquer le début de saison compliqué du RCT. Parmi les plus anciens du vestiaire, le centre international ne cherche pas d'excuse et attend que tout le monde dans le groupe "donne le meilleur".

Maxime, comment le groupe vit-il ce début de saison compliqué avec ces deux défaites ?

Maxime MERMOZ: On n'est pas habitué à perdre comme ça et autant. Ces dernières années, tout le monde attendait Toulon comme le champion, c'était un moteur pour nous. Là, on est dans la difficulté. Ce ne sont que deux matchs, mais on a besoin de renouer avec la victoire ne serait-ce que sur le plan comptable mais aussi pour repartir de l'avant. L'équipe que l'on a actuellement est en partie nouvelle, du coup il n'y a pas trop de vécu ensemble. J'espère que l'on va sortir de cette mauvaise dynamique et que cela va nous servir, comme cela a pu être le cas à Toulouse l'an passé.

Dans le jeu, on imagine que c'est compliqué notamment chez les arrières avec un manque de liant, en particulier autour du poste d'ouvreur....

M.M: On est habitué à avoir des numéros 10 qui prennent beaucoup les choses en main, ce dont toutes les grandes équipes ont besoin. Il y a des réglages à avoir, mais je pense que Willie (Du Plessis) a bien répondu ce week-end et ça ne fera qu'aller de mieux en mieux avec lui.

Maxime Mermoz face à Montpellier - septembre 2014
Maxime Mermoz face à Montpellier - septembre 2014

Il manque une vingtaine de joueurs, retenus pour la Coupe du monde. Est-ce que vous vous dites que vous êtes voués à galérer jusqu'aux retours des cadres ?

M.M: Ce n'est pas une fatalité. Dans le contenu du dernier match, je me dis que l'on a tout pour gagner à Castres. Après, il y a des petites choses qui ont fait qu'ils sont passés devant au score. Sur la première mi-temps, il y a du positif. On revient en deuxième avec de bonnes intentions, mais on ne score pas comme il le faut. Après, on lâche à un moment... Sur une partie du match on rivalise, donc les arguments on les a avec cette équipe. Chacun doit donner le meilleur de lui-même et tirer l'équipe vers le haut. On doit penser à ça et à rien d'autre".

On ne pense pas aux absents, mais les résultats montrent qu'on a besoin de l'effectif au complet

Il reste deux matchs avant la trêve Coupe du monde. Cette coupure, vous la voyez comme un avantage ou un inconvénient ?

M.M: C'est dommage de se passer de beaucoup d'éléments. Au quotidien, on ne pense pas aux absents, mais les résultats et les faits montrent qu'on a besoin de l'effectif au complet. Après cette coupure on retrouvera un groupe complet et ça ne peut être que mieux.

Maxime Mermoz rentre sur le terrain - Toulon Stade français - mai 2014
Maxime Mermoz rentre sur le terrain - Toulon Stade français - mai 2014

Pour cette troisième journée, vous avez un déplacement périlleux puisque vous allez défier le Stade français. Comment appréhendez-vous cette rencontre ?

M.M: Le Stade français compte des absents, même si c'est un peu moins que nous. Quand on regarde leurs matchs, il manquait un mec derrière par rapport à l'équipe alignée en finale. Mais ce n'est pas important. On s'en fout. On joue ensemble depuis quatre matchs. Sur deux, il y a eu de bonnes choses, mais ce n'était pas le championnat (ndlr : en amical face à Clermont et le Stade Français). La compétition est différente, il y a la gestion de la rencontre mais aussi la conquête qui change énormément entre un amical et le championnat. Pour ce week-end, au finale peu importe que ce soit le Stade français, à domicile ou à l'extérieur. On doit prendre du plaisir et gagner.

Vous êtes parmi les plus anciens dans ce groupe. Est-ce que votre rôle a évolué dans cet effectif remodelé ?

M.M.: Ça a changé, automatiquement, dès les premiers entraînements. La semaine, on peut intervenir, parler au groupe mais les jours de match, on doit tous essayer de donner l'exemple en donnant le meilleur. Nouveaux, anciens, jeunes ou pas, tout le monde doit prendre ses responsabilités.

J'ai autre chose à penser que ma non-sélection

Au-delà du calendrier, ce début de saison est également particulier à Toulon avec l'emploi du temps de Bernard Laporte. Est-ce que cela a une influence sur le groupe ?

M.M.: On ne va pas chercher des coïncidences entre les résultats et cela. Dans la préparation personnelle, ça ne change rien. Après, il y a évidemment une évolution dans le fonctionnement global de l'équipe. On a toujours nos plages de préparation séparées, mais nos séances de collectif du mardi sont souvent décalées. C'est juste ça. Mais on savait tout ça avant le début de la saison, ce n'est pas une excuse.

Maxime Mermoz sous le maillot bleu (22 novembre 2014).
Maxime Mermoz sous le maillot bleu (22 novembre 2014).

L'équipe de France est au cœur de l'actualité rugby. Avez-vous évacué la frustration de ne pas faire cette Coupe du monde ?

M.M.: L'aventure de l'équipe de France est lancée et je n'en fais pas partie. (Silence). C'est un fait. Il est là et aujourd'hui j'ai autre chose à penser que cette non sélection. Je regarde comme simple spectateur. Dès l'annonce de la liste, j'ai bien compris que je n'avais jamais fait partie de leur choix. Je n'ai pas besoin de ça pour me motiver et savoir ce que je fais de bien ou de mal.

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