5 bonnes raisons de ne pas rater Grenoble-Toulon

• Les Grenoble-Toulon ont toujours donné lieu à des matches spectaculaires et/ou à suspense

Depuis son retour en Top 14, le FCG a accueilli trois fois le RCT au Stade des Alpes. Son bilan : deux victoires, une défaite. En avril 2013, les Grenoblois s’étaient imposés 25-24 grâce à un essai de Pélissié transformé par Courrent après la sirène, alors qu’ils étaient menés 24-6 à la 49e minute. En septembre 2013, les Isérois l’avaient emporté 28-26, une nouvelle fois au bout du suspense. Dans un match où les buteurs se répondaient tout à tour, les Isérois avaient réussi à se donner un essai transformé d’avance avant que Giteau ne marque en coin à la 80e minute. Mais Wilkinson avait manquait la transformation de l’égalisation en coin.

En avril 2015, le vent à tourné. Les Varois triomphent dans les Alpes 35-24. On avait fait un match cohérent en inscrivant quatre essais, se rappelle Fabrice Landreau. On avait encaissé deux essais sur des contre-attaques. Surtout, on avait fait beaucoup de fautes. On avait été sanctionnés par 25 points de pénalité. Le score avait été dur pour nous mais Toulon avait bien maîtrisé son match. Une des clés de la rencontre de dimanche est toute trouvée. On va s’attacher à être le plus propre possible, essayer de faire moins de fautes que la saison dernière. La conquête du ballon va être une des clés.

• Le FCG et le RCT font partie des meilleures attaques du Top 14

Avant la 7e journée, Grenoble est quatrième meilleure attaque du Top 14 avec 149 points marqués et Toulon deuxième avec 183 unités inscrites. On devrait donc assister une nouvelle fois à un match assez enlevé entre deux équipes qui n’hésitent à déplacer le ballon. On va essayer de jouer, de ne pas fermer le jeu parce qu’on s’aperçoit qu’en fermant le jeu et en leur laissant la possession de balle, c’est très compliqué, annonce le talonneur Arnaud Héguy. Il faudra être juste dans nos choix face à Toulon parce qu’ils ont des gratteurs incroyables avec Armitage, Bastareaud, etc., prévient l’ouvreur Jonathan Wisniewski. Si on s’expose trop, on se met en danger en leur offrant des points facilement. Mais dès qu’on aura la possibilité de mettre en place notre jeu, il faudra le faire parce que c’est ce qui nous caractérise. C’est comme ça qu’on prend du plaisir, qu’on s’éclate.

• Toulon, ça reste un match à part

Une rivalité historique a longtemps opposé Grenoblois et Toulonnais. Cette rivalité existait chez les jeunes, au niveau des sélections régionales, parce qu’avant le comité s’appelait Alpes-Côte d’Azur, explique Fabrice Landreau. Cette rivalité était peut-être due aussi à la culture du jeu qui était basée sur le jeu d’avants. Parfois les rencontres entre le FCG et le RCTpouvaient tourner au combat de boxe. Une époque révolue. Avec le professionnalisme dans le rugby, cette rivalité s’est estompée. Mais recevoir Toulon est toujours un moment particulier dans la saison, du fait du palmarès du RCT ces dernières années et des stars qui composent cette équipe. Les deux-trois plus grosses équipes, ça reste toujours des matches particuliers. On s’entraîne toute l’année pour les jouer. On rêve de les jouer, confirme Wisniewski.

• Grenoble enchaînera-t-il enfin deux victoires cette saison ?

Le FCG n’a jamais réussi à aligner plus d’un succès de suite depuis août. Après, notre calendrier est très dur, plaide Landreau. Après s’être déjà déplacé à Clermont et au Racing 92, avoir reçu Montpellier, être allé à Castres et avant de se rendre à Toulouse samedi 7 novembre, Grenoble se mesure à Toulon. C’est effectivement compliqué. Après sa défaite à domicile contre le MHR (19-30), le FCG s’est bien ressaisi en allant dominer le CO à Pierre-Antoine (31-23). C’est le moment d’enchaîner. "Ce serait bien de réussir à confirmer face à Toulon même si on sait que ce sera un gros match. On a hâte d’être à dimanche parce que ce match de Castres nous a donné beaucoup d’enthousiasme et l’envie d’essayer d’enchaîner", corrobore Wisniewski. Côte RCT, après le carton infligé à Oyonnax (61-3), nul doute qu’il viendra en Isère pour rattraper le ou les points perdus à Brive (29-26).

• Pas de concurrence cette fois-ci avec le repas du dimanche en famille

Contrairement à Brive-Agen et La Rochelle-Agen programmés à 12h30, FCG-RCT se déroulera en plein dimanche après-midi avec un coup d’envoi à 16h15. Avec soleil et douceur prévus et en présence des caméras de Canal +. Mais Fabrice Landreau avertit : On ne veut pas faire un match de gala mais remporter le match.