Un rouge et une défaite à la maison, sale journée pour Castres

Engagés, joueurs, les Isérois se sont montrés sous leur meilleur visage au stade Pierre-Antoine. Une victoire conclut grâce à trois essais, et une supériorité numérique pendant 55 minutes. Le Castres Olympique, globalement absent lors de la rencontre, n’a rien pu faire pour empêcher le FCG d’obtenir sa première victoire à l’extérieur de la saison (23-31).

Il n’aura fallu que trois minutes et l’essai de Kimlin pour se rendre compte que Grenoble était parfaitement en phase avec ses ambitions. Avec une réussite maximale, les hommes de Fabrice Landreau ont rapidement pris les clés de la rencontre avec un nouvel essai de Farrell (12e). Un match qui s’est resserré grâce à l’international Rémy Grosso (19e) et une équipe tarnaise réveillée. Une dynamique enfin positive pour les Castrais, qui ne durera que sept minutes et un fait un jeu qui a totalement changé la physionomie de la rencontre. En sortie de mêlée, Peter Kimlin retient Alexandre Bias. Le Castrais répond par un coup de poing en plein visage. Carton jaune pour le Grenoblois et carton rouge pour le Castrais! Une application littérale de la règle qui a condamné le retour du Castres Olympique dans la rencontre.

Retour perdant

Grenoble n’a pas sû sur quel pied danser en seconde mi-temps, en supériorité numérique pendant 55 minutes, les Isérois ont d’abord produit du jeu, en vain. Puis le FCG a voulu gérer, une tactique payante dans un premier temps grâce à la botte fiable de Jonathan Wisniewski qui a permis alors aux siens de mener de quinze points. Puis dangereuse ensuite quand les visiteurs ont vu leurs adversaires revenir dans la rencontre grâce à un jeu de mouvement, concluant pour Geoffrey Palis (53e) qui a donné le droit aux siens de croire au hold-up avec ce troisième essai inscrit.

Mais comme souvent, la première conséquence de l’infériorité numérique est la condition physique. Usés, fatigués, les Tarnais ont payé leur débauche d’énergie et c’est finalement fort logique que Grenoble revient d’un Stade Pierre-Antoine abasourdi avec les quatre points d’une victoire méritée et salutaire, la première de la saison à l’extérieur. De quoi laver la défaite à domicile de la semaine dernière contre Montpellier (19-30). Pour le Castres Olympique qui voulait faire de son terrain une antre imprenable c’est un sacré coup d’arrêt que les mondialistes de retour (Taumalolo, Gray, Kockott et Grosso) n’ont pas pu empêcher.