Bécon les Bruyères, Courbevoie, Levallois-Perret... tous les lieux improbables des finales

Avant la création du stade dyonisien et son inauguration en janvier 1998, le match du titre se disputait au Parc des Princes, au cœur de Paris depuis 1974. Avant cela, le Stadium Municipal de Toulouse, le Parc Lescure de Bordeaux et le Stade de Gerland à Lyon accueillaient ce point d’orgue de la saison, à tour de rôle.

De Bagatelle au Camp Nou

Avec 13 finales disputées sur sa pelouse, le Stade des Ponts Jumeaux (Toulouse) a été l’un des lieux les plus privilégiés. Utilisé lors des matches du XV de France, de l’équipe de France de foot, des JO d’été de 1924 entre autres, le stade Yves-du-Manoir de Colombes (92) fait également partie de cette liste.

D’autres lieux, moins connus, ont aussi vu les deux meilleures équipes françaises de la saison s’affronter. C’est le cas du Parc Maraussan de Narbonne (11), du Stade Sainte-Germaine au Buscat (33), le Parc des Sports de Sauclières à Béziers (34). A la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, les Hauts-de-Seine avaient le monopole des finales avec Levallois-Perret, le Vélodrome de Courbevoie, La Faisanderie à Saint-Cloud et Bécon les Bruyères. Il est bien loin le temps de la première finale de l’histoire du championnat où le Racing club de France est venu à bout du Stade français Paris (4-3) dans le parc de Bagatelle, dans le 16e arrondissement de Paris. Un autre temps...