Face au Racing, Agen aura déjà la pression

Après deux journées de championnat, le promu agenais reste bloqué en bas du classement avec zéro point au compteur. Une défaite d'entrée sur la pelouse de Grenoble (38-23) et une autre à Armandie (9-20) face au Stade toulousain sont les causes de ce départ manqué. Et pourtant, Agen n'a pas démérité lors de ces deux rencontres. Loin de là. Plein d'enthousiasme et d'envie, Agen commet pour l'instant trop d'erreurs pour se mettre au niveau du Top 14. C'est surtout nos erreurs qu'on paye cash. On court trop après le score, nous expliquait dans ce sens le demi de mêlée du SUA Alexi Balès à la fin de la rencontre face à Toulouse. À Grenoble, on donne vingt points facilement. Face à Toulouse, on donne aussi deux essais. C'est très frustrant pour l'équipe, rajoute le jeune ailier Pierre Fouyssac.

Balès: "Il faut des résultats très rapidement"

Au total, c'est 34 points donnés par les joueurs agenais sur ces deux premières rencontres. Beaucoup trop pour une équipe déjà condamnée à lutter jusqu'à la fin pour obtenir son maintien par l'élite. Pour l'instant, on n'arrive pas à concrétiser toutes nos actions. On continue à apprendre. On est une équipe jeune mais il faut des résultats très rapidement, explique Alexi Balès.

Un apprentissage délicat pour équipe encore jeune mais qu'il va falloir encore accélérer. Le train du Top 14 n'attend pas. Tout retard pris d'entrée est extrêmement difficile à rattraper par la suite, voire impossible à récupérer... C'est dans ce contexte que le SUALG s'apprête à recevoir le Racing, un autre poids lourd du championnat qui a notamment fait trébucher Toulon au stade Mayol lors de la première journée. Et tout autre résultat qu'une victoire pourrait déjà décrocher Agen de ses concurrents directs à la course pour le maintien.

Fouyssac: "Ce match face au Racing va être déterminant"

Dans nos têtes, c'est un peu un esprit de revanche. On voulait gagner face à Toulouse et on n'a pas réussi. On est resté très concentré cette semaine pour préparer le Racing. On sait que cela va taper assez dur, explique Pierre Fouyssac. On a envie de débloquer notre compteur. On est encore à zéro point. Ce sont les quatre premiers matches du premier bloc. Les équipes adverses n'ont pas les internationaux. C'est l'occasion de prendre des points pour nous. On n'a pas réussi à le faire pour l'instant. Ce match face au Racing va être déterminant pour la suite de l'année.

Déterminant, peut-être, mais pas encore capital ironise le manager Mathieu Blin : Comptez le nombre de fois que vous allez nous demander si le match est capital pour nous cette saison. Pas faux...