Le Tournoi, cette période où Toulouse "se resserre"

  • Le groupe toulousain en cercle avant le match contre Oyonnax
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  • Christopher Tolofua (Toulouse) face à Pau - 30 janvier 2016
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  • Harinordoquy - dernier match entre les deux équipes octobre 2014
    Harinordoquy - dernier match entre les deux équipes octobre 2014
  • Grégory Lamboley (Stade toulousain) face à l'Ulster - Décembre 2015
    Grégory Lamboley (Stade toulousain) face à l'Ulster - Décembre 2015
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TOP 14 - Samedi soir, à La Rochelle (20h45), le Stade toulousain va entrer dans une période qu’il connaît bien : les fameux doublons ou "faux doublons" comme aimait à le répéter l’actuel sélectionneur des Bleus. Un handicap ? Pas forcément…

Grégory Lamboley a de l’expérience et ces fameux doublons, il connaît. Mais contrairement à une idée reçue, pour lui et pour d’autres, c’est une période que j’ai toujours appréciée car c’est dans ces moments-là que se forge une saison. Dans ces moments-là que l’on se resserre disent-ils. C’est toujours une période où tu es moins en confiance puisqu’il te manque des forces. Tu es obligé de te resserrer, de faire front. Il faut faire preuve d’encore plus de volonté, abonde Imanol Harinordoquy.

Christopher Tolofua (Toulouse) face à Pau - 30 janvier 2016
Christopher Tolofua (Toulouse) face à Pau - 30 janvier 2016

Samedi, à La Rochelle, le Stade toulousain pourra réglementairement faire appel à ses internationaux mais ces derniers n’ont repris l’entraînement que jeudi et forcément ça complique un peu la préparation pour reprendre les termes de William Servat. Un faux doublon, traduit Lamboley, pour reprendre cette fois une expression d’un certain Guy Novès, pas le dernier à fustiger cette période un peu trouble du calendrier quand il officiait à Toulouse.

Harinordoquy: "Une période qu’aiment bien les joueurs…."

On sait que quand le calendrier sort, nos adversaires regardent ces périodes de doublons en se disant qu’ils vont peut-être pouvoir en profiter quand ils vont nous recevoir, estime Lamboley. Cette année, les Haut-Garonnais vont se déplacer trois fois sur cinq pendant cette période (La Rochelle, Brive, Clermont, NDLR) mais pas sûr que ceux qui ont jeté un coup d’œil sur les statistiques se réjouissent vraiment. Pourquoi ? Parce que depuis le Tournoi 2010, soit 22 matchs concernés par un doublon ou un faux doublon, le Stade toulousain l’a emporté 14 fois.

Harinordoquy - dernier match entre les deux équipes octobre 2014
Harinordoquy - dernier match entre les deux équipes octobre 2014

On est habitué et on arrive à plutôt bien le gérer. Dans le passé, c’est une période qui nous a pas mal réussi , confirme ainsi le deuxième ligne toulousain. Même avis pour Imanol Harinordoquy: Je sais qu’à Toulouse c’est une période qu’aiment bien les joueurs car cela permet aux non-internationaux de montrer qu’ils peuvent tenir leur rang. C’est une période qui a souvent réussi au club, à l’image du début de saison pendant la Coupe du monde (4 victoires et 2 défaites bonifiées, NDLR).

Lamboley: "On prend le relais et après on le redonne"

Comment expliquer que privés de nos meilleurs éléments dixit Florian Fritz, Toulouse s’en sorte aussi bien depuis plusieurs années ? Le fait de moins s’appuyer sur eux (les internationaux, NDLR) et que chacun donne plus, en apportant sa pierre à l’édifice sans attendre que cela ne vienne du voisin. C’est l’essence même du rugby : que chacun amène ses compétences à l’équipe et pendant le Tournoi, c’est encore plus nécessaire , croit savoir Harinordoquy. On prend le relais et après on le redonne, rajoute Lamboley.

Grégory Lamboley (Stade toulousain) face à l'Ulster - Décembre 2015
Grégory Lamboley (Stade toulousain) face à l'Ulster - Décembre 2015

Une histoire d’hommes. De vestiaire. De solidarité. De sens du devoir et du travail accompli. Peu importe le statut. Samedi, à La Rochelle où on a souvent ramassé se souvient Fritz et où Harinordoquy, bientôt 36 ans, n’a gagné qu’une fois , Toulouse pourrait aligner certains internationaux même si Bézy et Médard devraient être ménagés. Ceux qui joueront seront forcément un peu en stand-by dans leurs têtes avant de rejoindre les Bleus le lendemain pour préparer le match au pays de Galles. Presque serein, le Stade toulousain sait déjà qu’il pourra compter sur les autres. Sur ses hommes de l’ombre.

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