Le Stade français s’entête à y croire

  • Morné Steyn, l'ouvreur sud-africain du Stade français
    Morné Steyn, l'ouvreur sud-africain du Stade français
  • Raphaël Lakafia (Stade français) face à Leicester - 24 janvier 2016
    Raphaël Lakafia (Stade français) face à Leicester - 24 janvier 2016
  • Gonzalo Quesada, le directeur sportif du Stade français
    Gonzalo Quesada, le directeur sportif du Stade français
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Onzième à quatorze points de la sixième place occupée par Brive, le Stade français semble bien mal embarqué pour rejoindre les phases finales. Et pourtant, le champion de France continue d’espérer avant d'affronter le CABCL vendredi soir (20h45)...

Le refus de la fatalité ! Voilà sans doute le meilleur argument du Stade français pour cette fin de saison. Un simple regard pragmatique sur le classement du Top 14 en aurait découragé plus d’un. Mais non ! Malgré quatorze points de retard sur la sixième place et de solides candidats à cet accessit qu’il sera difficile d’écarter (UBB cinquième avec 37 points, CABCL sixième avec 36 points, MHR septième avec 36 points, CO huitième avec 33 points), le champion de France, actuellement onzième du championnat avec 22 points, continue de rêver à une place en phase finale du Top 14.

On joue un peu sous pression, souligne le Directeur Sportif Gonzalo Quesada. Maintenant, on l’accepte en essayant de ne pas trop se surcharger. On a un bloc de plusieurs semaines pour se rapprocher ou être éliminé. C’est un bon challenge et on sent qu’on est capable de le relever. Si physiquement et mentalement, on tient pendant cette période, tout est possible. Si on gratte par hasard une sixième place, tout devient jouable.

Raphaël Lakafia (Stade français) face à Leicester - 24 janvier 2016
Raphaël Lakafia (Stade français) face à Leicester - 24 janvier 2016
C’est peut-être ambitieux de viser le Top 6 vu notre position au classement mais on y croit dur comme fer (Lakafia)

Treize matches se présentent ainsi au Stade français pour réaliser ce que beaucoup pense impossible. On se dit qu’on n’a plus rien à perdre, coupe l’arrière Djibril Camara. Nous, on joue pour gagner et se qualifier dans les six. Après, demandez à Gonzalo si on n’a plus rien à perdre et qu’on doit envoyer du jeu de partout.

Pour oublier les maux de la première moitié de saison, les Parisiens se sont échappés quatre jours au Portugal lors d’un stage organisé à Faro. On a réglé des choses entre nous, des mouvements sur le terrain où on se perd un peu mais ça s’est très bien passé, confie Camara. On s’est ressoudé pour retrouver le jeu qu’on a perdu. Ça nous a fait du bien. Ce n’était pas un stage pour se mettre plus bas que terre. Malgré la dure réalité du classement, le club parisien semble donc imperméable au découragement. C’est peut-être ambitieux de viser le top 6 vu notre position, avoue le troisième ligne Raphaël Lakafia. Mais on y croit dur comme fer !

Gonzalo Quesada, le directeur sportif du Stade français
Gonzalo Quesada, le directeur sportif du Stade français
On rentre dans une période où dès qu’il y aura un faux-pas, ce sera presque mort (Quesada)

Au moment de retrouver le CA Brive, vendredi soir à Jean-Bouin (20h45, 15e journée), les Parisiens auront donc l’occasion de se jauger face à une rugueuse formation cabiste qui les avait sérieusement bougés au match aller (22-13). Brive est une équipe très compétitive, insiste Lakafia. Week-end après week-end, ils montrent qu’ils peuvent l’emporter contre n’importe qui et qu’ils ne volent pas leur place. Il ne faut pas oublier le match aller où on a vraiment subi. A nous de montrer notre vrai visage pour leur rendre la monnaie cette fois. On pourrait aborder ce match avec énormément de pression mais ce n'est pas vraiment ça. On l’aborde avec beaucoup d’envie. L’envie de gagner des matches, de retrouver notre jeu, de faire plaisir à notre public aussi. La pression, on l’aura quand on aura perdu des matches et qu’on jouera pour notre survie.

Les internationaux attendus sur le banc des remplaçants…

Mais avant d’évoquer une éventuelle survie, la formation de Gonzalo Quesada est dans l’obligation de réaliser un parcours sans faute à Jean-Bouin tout en espérant s’imposer à La Rochelle, Bordeaux-Bègles, Clermont ou Castres. Le début de saison nous a mis dans cette situation, rappelle le directeur sportif argentin qui devrait solliciter ses internationaux contre Brive mais comme remplaçants. On connaît nos qualités et nos faiblesses. On va essayer d’affronter l’énorme pression vendredi soir sans trop l’éviter. Mais avec déjà deux défaites à la maison (Bordeaux-Bègles et Toulon, ndlr), on rentre dans une période où dès qu’il y aura un faux-pas, ce sera presque mort…

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